Ansériformes
Anatidés
Mareca
americana
19 ans
Les Anatidés sont des oiseaux de taille moyenne à grande, occupant tous les continents, excepté l'Antarctique. La famille est forte de quelque 174 espèces.
Ils sont très liés à l'eau, majoritairement aux eaux douces. Leurs pattes courtes sont palmées, ce qui constitue une adaptation à la na... lire la suite
Le canard à front blanc est un peu plus grand, possède un cou, un bec et une queue plus longs que le Canard siffleur, espèce dont il est néanmoins très proche par la taille et la morphologie. Le mâle en plumage nuptial est très reconnaissable grâce à son front et sa bande crânienne blanche. Une bande vert foncé s'étend en arrière de l'oeil sur les côtés de la tête jusque dans la nuque. Les joues et le haut du cou sont pointillés de gris. La poitrine et les flancs brun rosé contrastent d'une part avec l'arrière du corps blanc et noir et le ventre blanchâtre, d'autre part avec le dessus brunâtre avec des couvertures alaires blanches. Les femelles et les juvéniles sont superficiellement similaires à celles du Canard siffleur. Les différences morphologiques et les variations de couleurs sont vraiment trop subtiles pour confirmer l'identification au sein de groupes où ils naviguent souvent de concert. Un oeil exercé remarquera peut-être le contraste plus marqué chez le canard à front blanc entre la tête, le cou et le dessus grisâtres d'une part et les flancs et la poitrine roux vif d'autre part.
Dans notre zone, il fréquente un milieu identique à celui du Canard siffleur au milieu des bandes duquel on le trouve régulièrement.
Le canard a une activité diurne : il passe la plupart du temps sur l'eau à nager et à se nourrir. Il est peu sociable : on assiste rarement à de grands rassemblements excepté pendant la migration et si les ressources alimentaires sont abondantes.
Leur vol très rapide est souvent entrecoupé de crochets, chutes et montées.
La diversité des endroits fréquentés implique une grande variété dans les habitudes alimentaires.
La formation des couples s'effectue dès l'arrivée sur les terres d'hivernage. A la fin de l'hiver, le début de la reproduction n'est pas strictement commandé par la photopériode, c'est à dire par l'augmentation de la luminosité et de la durée des jours et par les conséquences biologiques que ces derniers entraînent, mais par une multitude d'autres facteurs tels que la qualité de l'habitat et l'abondance des ressources en nourriture.