L'hirondelle : 5 espèces françaises qui font de moins en moins le printemps

Il y a 5 espèces d’hirondelles (famille des Hirundinidae) qui trissent et gazouillent en France :

  • L’Hirondelle rustique ou de cheminée (Hirundo rustica), avec une gorge rouge et une longue queue bifide (plus longue chez le mâle). Niche dans les granges et étables.
  • L’Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum). Noire et gorge et ventre blancs. Niche sous les toits et fenêtres.
  • L’Hirondelle rousseline (Cecropis daurica). Très rare, en Provence. Nuque rousse.
  • L’Hirondelle de rochers (Ptyonoprogne rupestris). La plus sombre, ressemble à un Martinet (attention les martinets, s'ils ressemblent aux hirondelles, appartiennent à une autre famille, les Apodidae).
  • L’Hirondelle de rivage (Riparia riparia). niche dans des galeries sur les berges des cours d’eau. Cette hirondelle est la première à migrer mais aussi la première à réapparaître au printemps.

Les hirondelles symbolisent traditionnellement l'arrivée du printemps. Leur retour d'hivernage en Afrique se fait dès les premiers beaux jours. Ce voyage peut dépasser les 10 000 km.

C’est le mâle qui choisit le site où le nid doit être construit. Le couple reste lié à vie sans toutefois s’interdire les accouplements extraconjugaux.

Aidée du mâle, la femelle hirondelle, sauf celle de rivage, construit le nid à base de boules de boue malaxées mélangées à quelques brindilles. Très solide, il est réutilisé d’année en année. Ce qui explique peut-être qu'elle ne recolonise que difficilement les villes d'où elle a disparu.

Une hirondelle peut avoir deux couvées par an. Les parents parcourent jusqu’à trois-cents kilomètres par jour pour nourrir leur progéniture. Les hirondeaux deviennent autonomes à l’âge de 35 jours.

Les effectifs de certaines ont chuté de 40% en 20 ans, une tendance qui tend à s'aggraver. En cause, les insecticides de l’agriculture intensive, le réchauffement global et la dégradation des habitats.

On dit souvent que quand les hirondelles et les martinets volent bas, c’est qu’il va pleuvoir. Vrai ou faux ? C'est vrai. Le comportement des insectes et leur altitude de vol sont liés au taux d’humidité de l’air. Avant la pluie, l’humidité de l’air augmente et pèse sur les insectes. Ils volent donc plus bas, plus près du sol. Les oiseaux suivent logiquement leurs proies.

.

Interview de Pierre AVENAS passionné d'étymologie et co-animateur régulier de l'émissions NONEM. L'émission se base sur 4 livres écrits par Pierre Avenas et Henriette Walter.

Tous ces podcasts sont réalisés par des bénévoles. Ils sont gratuits et accessibles à tous. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vivre. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee) ou adhérer à l'asso BSG.

Créé le 05/05/2024 par Marc Mortelmans © 1996-2024 Oiseaux.net