Système respiratoire © BIODIDACIls sont aussi comparables à ceux des autres vertébrés, avec toutefois quelques modifications. Son métabolisme notamment est beaucoup plus élevé que chez la plupart des autres animaux, ce qui explique la grande dimension de son coeur. De même, son appareil respiratoire complexe est très efficace :
Appareil respiratoire
Le corps de l'oiseau possède une multitude de petites poches : les sacs aériens. L'air circule dans ce système de sacs reliés les uns aux autres à la manière du sang dans l'appareil circulatoire humain. Les poumons sont situés de telle façon que l'air les traverse de façon continue et ne dépend pas des mouvements d'inspiration et d'expiration. L'apport d'oxygène dans le sang est par conséquent ininterrompu. Voilà pourquoi l'oiseau se débrouille si bien avec des poumons pourtant beaucoup plus petits que chez les autres vertébrés.
système respiratoire © BIODIDACChez les Oiseaux, l'ensemble trachée-bronches-poumons ne constitue pas un système clos ; en effet, les bronchioles n'aboutissent pas dans des alvéoles pulmonaires, mais se ramifient dans le tissu pulmonaire, le traversent et se prolongent par des sacs aériens (au nombre de neuf) situés dans la tête et le tronc. Les poumons sont petits. L'organe vocal est le syrinx, situé à la bifurcation des deux bronches. Chez certaines espèces comme les grues, la trachée sert de caisse de résonance et est démesurément allongée.
Appareil circulatoire
Le cour a quatre compartiments (deux oreillettes et deux ventricules). La circulation du sang est double et le sang veineux ne se mêle jamais au sang artériel. Le cour est très volumineux chez les bons voiliers (colibris) où il représente en moyenne 2 p. 100 du poids total, alors que chez certains oiseaux qui volent à peine, il n'en forme que 0,25 p. 100. Le nombre de contractions cardiaques par minute s'élève des Oiseaux purement terrestres et volumineux (autruche : 140) aux petites espèces (mésanges : de 800 à 1 000). La température interne est en moyenne de 40 à 41 °C et atteint 43,5 °C au maximum. Quelques Oiseaux entrent en léthargie quand les conditions climatiques leur sont défavorables (jeunes martinets, un engoulevent américain). Autrement, les Oiseaux, même de petite taille, qui vivent dans les régions arctiques ont une température à peu près constante. En hiver, ils ébouriffent leurs plumes et emprisonnent ainsi de l'air qui diminue fortement les pertes caloriques. La période la plus critique est la nuit, où ils ne peuvent se nourrir. Pour éviter au maximum un refroidissement fatal, certains se serrent les uns contre les autres comme le font les mésanges à longue queue ou les manchots empereurs. À l'inverse, en été, les Oiseaux évitent toute élévation excessive de leur température en appliquant les plumes contre le corps et, si nécessaire, en ouvrant le bec pour augmenter la quantité d'air qui circule dans l'appareil respiratoire.