Du plus loin qu’il m’en souvienne bien que petit citadin je revois mes balades, entre père et mère à travers la ville, mais plus encore sur les bords de Garonne.
Emprunter cette « passerelle » du pont G. Eiffel qui enjambait le fleuve pour rejoindre l’autre rive. Cette rive de mes rêves d'enfant où poussait l’herbe et où des arbres imaginaires étaient légion. Et miracle, au bout du chemin découvrir au bord de cet étang un « carré de verdure » petit brin d’anarchie sorte de pied de nez à mon univers d’asphalte et de béton.
Ces souvenirs de mes premiers émois aux vols des hirondelles ou peut être des martinets et de ces oiseaux en partie gris et blanc et qui pour moi étaient tous des mouettes.
Comme il est difficile de « mettre en mots » un sentiment, ce sentiment qui me rendait profondément réceptif à cette symbolique d’un espace de liberté sans frontières.
Puis l’on grandit, c’est dans l’ordre des choses et après plusieurs années de '' pratique photographique pluridisciplinaire '' un retour aux premières amours était inévitable.