Répondre aux besoins en eau des oiseaux
En toutes saisons, trouver un point d'eau est capital pour les oiseaux. L'installation d'abreuvoirs et de baignoires dans le jardin le rendra d'autant plus attrayant. Ces réservoirs feront l'objet de visites assidues de divers oiseaux, mais aussi de papillons et à l'occasion du hérisson
Le corps d'un oiseau est composé d'environ 60% d'eau. Ils trouvent plus ou moins d'eau dans leur nourriture. Les granivores consommant des graines sèches boivent plus que les insectivores.
L'été avec les fortes chaleurs, est une période difficile. Pour maintenir leur température constante, les oiseaux évaporent de l'eau en haletant, bec ouvert. Cependant, la canicule assèche flaques et petites mares.
En hiver, l'eau naturelle est souvent inaccessible à cause du gel et les insectes rares sont remplacé par des graines et déchets alimentaires secs.
Mais les oiseaux ont également besoin toute l'année de bains pour se nettoyer des saletés et permettre le toilettage quotidien et vital du plumage dont l'état conditionne strictement leurs capacités de voler.
Pour toutes ces raisons, il est si important de mettre à leur disposition toute l'année un récipient d'eau propre. Une grande soucoupe de pot de fleur en terre cuite et même en plastique fera l'affaire, à condition de ne pas être trop profonde pour que nos petits hôtes y aient pied ( 3 à 5 cm ) Une pierre au centre pour se percher sera la bienvenue.
Il est indispensable de changer l'eau tous les jours et de nettoyer régulièrement les récipients pour en enlever divers débris, fientes et mousses.
Il convient d'installer le point d'eau à bonne distance des buissons et autres couverts où un prédateur pourrait se poster.
En hiver, le principal handicap est le gel. En aucun cas, il ne faut ajouter quoique ce soit à l'eau :alcool, sel, huile, antigel etc. La solution consiste à verser de l'eau tiède à heures régulières. Les oiseaux le sauront et viendront s'abreuver ou se baigner avant que l'eau ne gèle.
Fournir régulièrement de l'eau aux oiseaux représente, il faut le reconnaître une contrainte. Mais que de compensations. Observer les comportements est un régal : les bains collectifs des moineaux domestiques, celui isolé du Merle noir, les chamailleries des étourneaux, l'attente timorée par la Tourterelle turque de la fin des ablutions de plus petits qu'elle, les ébrouements des uns et des autres et les soins apportés au lissage des plumes.