Chétopse doré
Chaetops aurantius - Drakensberg Rockjumper
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Chétopidés
-
Genre:
Chaetops
-
Espèce:
aurantius
Descripteur
Biométrie
- Taille: 22 cm
- Envergure: -
- Poids: 48 à 53 g
Distribution
Identification
Ce petit passereau aux mœurs terrestres présente une queue ronde et allongée avec une pointe blanche comme son cousin le chétopse bridé. Chez le mâle, le capuchon, le haut de la face et le haut du dos sont noirs avec de denses mais étroites stries gris-brun. Le bas du dos et le croupion sont châtain, la queue est noir brillant avec des extrémités de plus en plus blanches au fur et à mesure qu'on va vers l'extérieur. Les couvertures primaires sont noires, avec une pointe blanche formant une tache sur l'aile fermée. Les rémiges sont noir brunâtre, il y a une tache blanche à la base des primaires, visible en vol.
La tête est ornée d'un fin sourcil courbé et d'une large sous-moustache blanche. Le haut des couvertures auriculaires est plutôt gris uni, le reste, y compris les joues, les lores, la gorge et le haut de la poitrine sont noir de jais. Le bas de la poitrine et le ventre affichent de l'orange sableux, cette teinte étant plus intense au niveau de la poitrine.
Les iris sont rouge-orange, le bec et les pattes sont noirs.
Le chétopse doré diffère du chétopse bridé par sa plus petite taille, son bec plus court, ses parties inférieures orange et non pas châtain. Le noir finit au niveau du haut de la poitrine, le sourcil est plus étroit, les couvertures auriculaires ne sont pas striées.
La femelle est semblable au mâle, mais elle est plus pâle sur le dessus. La gorge est mouchetée de chamois clair. Les juvéniles ressemblent aux femelles, avec quelques petites différences.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- Drakensberg Rockjumper,
- Saltarrocas del Drakensberg,
- salta-rochas-do-drakensberg,
- Orangebrust-Felsenspringer,
- narancsbegyű szirtirigó,
- Roodborstrotsspringer,
- Saltarocce pettoarancio,
- drakensbergklipphoppare,
- Drakensbergklippehopper,
- skalovec zlatý,
- skalňáček oranžovoprsý,
- Orange Klippehopper,
- Oranjeborsberglyster,
- timalí saltaroques del Drakensberg,
- skałoskoczek mały,
- Рыжебрюхий прыгун,
- オレンジイワトビヒタキ,
- 橙胸岩鸫,
- 橙胸岩跳鶥〔橙胸岩鴝〕,
Voix chant et cris
Le chant est constitué de nombreux sifflements stridents. Il comprend des "pree-pree-pree", des "teep-teep-téép" puissants et répétés ou des "pee-téé-teep", parfois délivrés en combinaison. Ces chants sont assez semblables à ceux des chétopses bridés. Quanf il accompagne les petits, le mâle délivre des cris rudes et perçants.
Habitat
Les chétopses dorés fréquentent les prairies alpines et subalpines qui ont des pentes abruptes, des escarpements rocheux, des éboulis, des ravins rocailleux ainsi que des cols. Ils disparaissent des endroits où il y a des broussailles denses et des sols plats. Ces oiseaux vivent principalement au-dessus de 2 250 mètres, mais ils ne vont guère plus haut que 2 000 mètres au Natal et que 1 800 mètres dans la province est du Cap.
Comportement traits de caractère
Les chétopses dorés ont un mode de vie presque exclusivement terrestre, ils recherchent leur nourriture en picorant et en grattant sur le sol ou en bondissant de rocher en rocher sans prendre leur envol.
Ces passereaux de moyenne taille vivent généralement en couples ou en petits groupes pouvant contenir jusqu'à 12 individus. Toutefois, ils se dispersent assez largement lorsqu'ils se restaurent. Ils chantent souvent en groupe, déployant et rentrant leur queue pendant leurs vocalises.
Ces oiseaux sont sédentaires ou migrants altitudinaux. Certaines populations descendent à des altitudes plus modestes en hiver, mais les oiseaux du Lesotho conservent des altitudes élevées même à la mauvaise saison.
Alimentationmode et régime
Les chétopses dorés se nourrissent d'invertébrés, en particulier de chenilles, de papillons de nuit et de sauterelles. Les oisillons reçoivent surtout des chenilles, mais dans un nid, ils n'étaient ravitaillés qu'en orthoptères.
Reproduction nidification
La saison de nidification est longue, se déroulant du mois de juillet au mois d'avril. Cependant, le pic dans l'activité a lieu principalement en octobre et en novembre.
Les chétopses dorés sont monogames et territoriaux. Ils se reproduisent de façon coopérative, c'est à dire que le couple nicheur est aidé dans les différentes tâches par plusieurs assistants. Le nid est construit par les deux parents, c'est une coupe massive, profonde et fragile qui comporte surtout des herbes et quelques brindilles. Il est garni avec des herbes fines et des radicelles ainsi que parfois avec de la fourrure de mammifère. Il est placé habituellement juste au-dessus du sol sous un rocher, un buisson ou une touffe d'herbes, plus particulièrement celles du genre Merxmuellera.
La ponte comprend 2 ou 3 œufs, de couleur blanche, quelquefois avec des mouchetures noires. Les 2 parents se relaient pour couver pendant une période indéterminée. Il n' y a pas d'autres informations.
Distribution
Les chétopses dorés sont originaires d'Afrique Australe. Leur aire de distribution couvre les zones montagneuses du Lesotho et celles adjacentes d'Afrique du Sud dans l'état libre d'Orange. Ils sont également présents au KwaZulu-Natal et dans la province est du Cap jusqu'à environ Middleburg, ce qui correspond au massif du Drakensberg. Les populations qui vivent au Lesotho sont décrites comme ayant un dessous plus pâle, mais cette différence n'est pas suffisamment marquée pour qu'elles soient considérées comme une sous-espèce. L'espèce est donc classée comme monotypique.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
D'après le Handbook des oiseaux du Monde, cette espèce n'est pas globalement menacée. Bien que l'aire de distribution soit assez restreinte, elle est localement commune et sa population globale est estimée entre 100 et 500 mille oiseaux. Au Lesotho, les effectifs comprennent entre 10 000 et 100 000 individus, la densité est de 4 oiseaux par kilomètre carré pendant la saison estivale. Dans la province est du Cap, les chétopses sont présent dans les espaces protégés à la mi-hiver.
Références utilisées
- Vol. 10 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-David Christie
- Avibase, Lepage Denis
- Birds of Africa South of the Sahara, Ian Sinclair and Peter Ryan
- Birds of Southern Africa 3rd edition, Ian Sinclair
- Biodiversity explorer The web of life in Southern Africa,
- BirdLife International, BirdLife International
- HBW Alive,
- Wikipedia (English version),
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes