Échenilleur de Polynésie

L'Échenilleur de Polynésie est un gros passereau noir et blanc (noir sur le dessus, blanc en dessous), doté d'une longue queue.
En ce qui concerne le mâle, de prime abord, on voit un oiseau noir et blanc avec un sourcil blanc très prononcé, mis en évidence par une calotte noire et un trait loral noir dans lequel l'œil disparaît. Tout le dessus du corps est noir, du bec à l'extrémité de la queue. On note également deux barres alaires bien blanches au niveau des moyennes et grandes couvertures.
La partie inférieure du dos et du croupion est d'un gris clair. Les scapulaires ont un épais liseré blanc.
Les parties inférieures sont blanches du menton aux sous-caudales. En fonction des variations régionales, le dessous peut être blanc ou strié de gris. Il peut alors rappeler le Coucou gris.
En période de reproduction, du fait de l'usure du plumage, le manteau est noir. Autrement, il est écaillé de blanc.
Le bec et les pattes sont noirs. L'œil est sombre.
L'espèce présente un dimorphisme sexuel léger.
La femelle a les mêmes caractéristiques mais, selon les variations locales, elle peut avoir une coloration brune sur le dessus (c'est le cas de l'Échenilleur de Polynésie). Le contraste noir / blanc est ainsi moins marqué. Sa poitrine est plus ou moins striée.
L'immature est noirâtre dessus et ses plumes de dos sont parfois fauves. Sa calotte peut être striée de fauve ou blanche. Son croupion est gris fauve, les ailes sont d'un brun sombre avec des barres alaires blanches teintées de fauve. Les parties inférieures sont teintées de fauve et irrégulièrement barrées de noir.

Confusions possibles :
Ce qui distingue l'Échenilleur de Polynésie de l'Échenilleur pie, c'est le sourcil blanc, les barres sur le dessous de ses ailes et les motifs alaires.

Aux îles Samoa, il cohabite avec l'Échenilleur des Samoa (Lalage sharpei). Mais celui-ci a le plumage plus uniforme et n'a pas de plage blanche sur les ailes. De plus, son bec est orangé.

À Futuna, la sous-espèce futunae est endémique. On la rencontre à Futuna et Alofi. On la reconnaît à son croupion noirâtre (et non gris) barré de blanc ainsi qu'à l'étendue des plages blanches sur les couvertures alaires.