Galloperdrix rouge
Galloperdix spadicea - Red Spurfowl
Systématique
-
Ordre:
Galliformes
-
Famille:
Phasianidés
-
Genre:
Galloperdix
-
Espèce:
spadicea
Descripteur
Biométrie
- Taille: 38 cm
- Envergure: -
- Poids: 284 à 454 g
Distribution
Identification
La galloperdrix rouge a un bec court, rougeâtre à la base et sur la cire, corne rosâtre à la pointe. L'iris est brun jaunâtre. La peau nue orbitale est rouge brique chez le mâle, rouge rosâtre chez la femelle. Elle est plus éclatante en période nuptiale. Les pattes sont rouge éclatant pendant la période de nidification, avec 3 ou 4 éperons saillants chez le mâle, et seulement 1 ou 2 chez la femelle. La queue est relativement large et ridée. Les plumes du front sont légèrement ébouriffées. Les deux sexes sont différents.
Chez le mâle, le front, le capuchon, la nuque les côtés de la tête et la gorge sont grisâtres, finement ponctués de blanc. Le reste du plumage est brun-roux, chaque plume étant bordée de grisâtre, ce qui lui procure un léger aspect écailleux. Les primaires et les secondaires sont brunes, très finement vermiculées de châtain. La queue est brun-roux, avec de fines vermiculures, devenant grisâtre sur l'extérieur. La femelle a un front sableux qui contraste avec la calotte et la nuque brun foncé. Les côtés de la tête et le cou sont brun-roux avec des taches noires. Le menton est blanchâtre. Le reste des parties inférieures affiche une couleur brun-roux, avec une étroite barre noire sur l'extrémité de chaque plume. Le dessus présente une teinte brun-roux clair avec, sur chaque plume, deux barres noirâtres qui s'espacent plus largement quand on parvient sur le croupion et les couvertures sus-caudales ; les primaires et les secondaires sont brun-foncé. La queue est roux grisâtre, avec des barres chamois, mais elle devient uniformément grise sur les filets extérieurs.
Les juvéniles ressemblent à la femelle. Toutefois, les jeunes mâles sont plus rougeâtres et ont des barres plus marquées sur le corps. Les éperons ne sont pas formés. Il existe des variations géographiques. Les populations qui vivent dans le nord-ouest (race Caurina) sont plus pâles et celles qui vivent au sud (race Stewarti) sont plus sombres et plus richement colorées que la race type.
Indications subspécifiques 3 sous-espèces
- Galloperdix spadicea spadicea (w Nepal, n and c India)
- Galloperdix spadicea caurina (s Rajasthan. w India.)
- Galloperdix spadicea stewarti (c and s Kerala. s India.)
Noms étrangers
- Red Spurfowl,
- Faisancillo rojo,
- perdiz-ruiva,
- Rotspornhuhn,
- Rode Dwergfazant,
- Gallopernice rosso,
- röd dvärgfasan,
- Rødsporehøne,
- bažantík hrdzavý,
- kur rezavý,
- Rød Sporehøne,
- punapyyfasaani,
- perdiu d'esperons vermella,
- kuropatwiak rdzawy,
- Красная шпорцевая куропатка,
- アカケズメシャコ,
- 赤鸡鹑,
- 赤雞鶉,
Voix chant et cris
Le mâle produit une croassement rapide et exagéré 'k-r-r-r-kwek, krkr-kwek, kr-kr-kwek' qui peut être confondu avec celui du Coq de Sonnerat et a souvent été comparé au gloussement d'une pintade ; lorsqu'elle s'envole précipitamment , la galloperdrix rouge émet un puissant gloussement rauque : 'kuk-kuk-kuk kukaak'.
Habitat
Sa vaste aire de distribution est composée à la fois d'habitats secs et humides. On la trouve surtout dans des paysages de collines rocheuses entre 600 et 1200 mètres, bien que, dans certains endroits, elle puisse descendre jusqu'à 300 et grimper jusqu'à 2300 mètres.
Ces régions accidentées sont recouvertes d'épais massifs de bambous, de bouquets de broussailles et de lantaniers, toujours à faible d'un distance d'un cours d'eau. La galloperdrix rouge vit généralement dans des zones boisées plus luxuriantes que la Galloperdrix lunulée. Elle supporte mieux les perturbations et s'installe à la lisière des villages et même dans les plantations de café dans le sud.
La galloperdrix rouge est endémique du subcontinent indien, au sud des plaines du Gange. Trois sous-espèces sont officiellement reconnues : la race Caurina vit dans le nord-ouest de l'Inde, au sud du Rajasthan, dans le nord du Gujarat et l'ouest du Madhya Pradesh. La race Stewarti vit au Kérala, dans le sud. La race type Spadicea, la plus répandue, peut âtre observée sur l'ensemble de l'aire de distribution, excepté au nord-ouest et au sud.
Comportement traits de caractère
Les galloperdrix rouges vivent en couples ou en petits groupes pouvant compter jusqu'à 5 unités. Elles sont très discrètes et restent presque tout le temps dans le sous-bois, si bien qu'on les entend plus qu'on ne les voit. Elles sont extrêmement prudentes et jaillissent à la moindre perturbation. Elles courent rapidement d'une zone abritée à une autre, ne prenant leur envol que dans des circonstances exceptionnelles et encore, sur de faibles distances. Elles prennent la fuite en direction des sommets, lorsque les circonstances le permettent. Considérées comme sédentaires et extrêmement casanières, elles restent dans les mêmes zones pendant de longues périodes. Elles recherchent leur subsistance dans la végétation, grattant la litière de feuilles et fouillant dans les buissons. Elles émergent rarement à découvert, excepté à l'aube et au crépuscule. Au cours de ces moments privilégiés, on peut les apercevoir, cherchant leur nourriture sur les sentiers forestiers et en bordure des champs.
Reproduction nidification
C'est un oiseau monogame. Le nid est une cavité peu profonde grattée au sol à l'intérieur d'un épais massif de bambous ou dans des broussailles. Il est garni de feuilles et d'herbes. La saison de nidification s'étale de janvier à juin, mais elle varie un peu selon les régions. La ponte comprend 3 à 5 oeufs chamois, assez semblables à ces volailles des petits villages avoisinants. La durée de l'incubation est inconnue. La femelle couve probablement seule mais les deux parents s'occupent avec un égal intérêt de l'éducation des poussins.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Aucune menace particulière ne semble peser sur elle. Malgré son aire morcelée, elle est courante dans de nombreuses localités, utilisant même parfois les habitats artificiels. En raison de sa relative prospérité, peu d'attention lui est accordée.
Références utilisées
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes