Gravelot kildir Pluvier kildir
Charadrius vociferus - Killdeer
Identification
Ce petit pluvier au plumage magnifique ne peut être confondu avec aucune autre espèce. Ses longues pattes roses, sa double bande pectorale noire, sa queue, son croupion et son bas du dos orangés sont ses marques distinctives les plus remarquables. Son cou et son front blancs contrastent harmonieusement avec le capuchon brunâtre et la bande foncée qui passe sous l'oeil et sur la nuque. Le manteau et les couvertures alaires sont brunes, et en pleine extension, ces dernières affichent une rayure blanche. Pas de dimorphisme sexuel, ni de différences notables entre le plumage nuptial et le plumage hivernal.
Indications subspécifiques 3 sous-espèces
- Charadrius vociferus vociferus (Canada, USA, Mexico)
- Charadrius vociferus ternominatus (Bahamas, Greater Antilles)
- Charadrius vociferus peruvianus (Peru, nw Chile)
Noms étrangers
- Killdeer,
- Chorlitejo culirrojo,
- borrelho-de-coleira-dupla,
- Keilschwanz-Regenpfeifer,
- ékfarkú lile,
- Killdeerplevier,
- Corriere vocifero,
- skrikstrandpipare,
- Tobeltelo,
- kulík krikľavý,
- kulík rezavoocasý,
- Kildire,
- amerikantylli,
- corriol cua-roig,
- Skræklóa,
- sieweczka krzykliwa,
- skaļais tārtiņš,
- kildir,
- Крикливый зуёк,
- フタオビチドリ,
- 双领鸻,
- skrikstrandpipare,
- 雙領鴴,
Habitat
Bien que les pluviers kildirs appartiennent à la catégorie des oiseaux de rivage, ils ne sont pas forcément liés aux milieux aquatiques et on peut tout à fait les retrouver à une certaine distance de l'eau.
Comportement traits de caractère
Le gravelot kildir utilise une stratégie graduée selon la nature du danger qui menace son nid. Si un animal marche involontairement en direction de la couvée, il utilise une tactique agressive, fonçant ailes déployées vers l'intrus.
Il le laisse ensuite paître tranquillement à distance, une fois qu'il est détourné de son objectif. En cas de réel danger par un prédateur, il déploie une techinque de disuasion au cours de laquelle il feint d'être blessé ou d'avoir une aile blessée. Ainsi, il réussit quasiment infailliblement à éloigner l'ennemi, l'entraînant de plus en plus loin du nid et des petits.La migration du gravelot kildir est echelonnée, donc moins spectaculaire que celle de certaines espèces. Lors du retour vers les zones de nidification, bien des oiseaux voyagent seuls. Ils s'installent imédiatement dans le sud du Canada, là où il y a eu une fonte hâtive tandis que d'autres traversent ces régions pour se rendre plus au nord et attendent encore quelques temps avant avant de commencer à nicher.
Alimentationmode et régime
Les pluviers kildir se nourrissent principalement d'invertébrés terrestres. Les charançons, les larves de hanneton, les vers fil de fer, les larves de taupins, et les acolytes des arbres fruitiers constituent un gros tiers de son alimentation.
Les sauterelles, chenilles, fourmis, punaises, phyganes, libellules et insectes diptères forment pour leur part un autre tiers de sa nourriture. Le dernier petit tiers est constitué par d'autres invertébrés tels que les mille-pattes, araignées, tiques, vers de terre, escargots, crabes et autres crustacés. Les matières végétales ne forment qu'une part très infime de son régime et consistent surtout en des graines de mauvaises herbes.Le gravelot kildir cherche sa nourriture à la façon traditionelle des pluviers : il parcourt en courant de petites distances, marque une pause comme s'il voulait écouter ou observer quelque chose, conserve toujours la tête relevée, puis darde soudainement son bec dans le sol. On peut l'observer dans cet exercice à presque tout moment de la journée.
Reproduction nidification
En raison des températures peu clémentes, le gravelot kildir n'arrive sur les lieux de nidifications que tardivement, à la fin du printemps. La plupart des couples parviennent déja appariés, mais ceux qui n'ont pas trouvé de partenaire se soumettent aux rituels de la parade nuptiale qu'ils accompagnent d'un long chant trillé. Le mâle et la femelle prennent tous deux part à la construction du nid. Cest une dépression grattée qu'ils établissent sur le sol, à un endroit d'où l'on peut voir de tous côtés : coin dénudé, amas de gravier ou pâturage bien brouté.
Début avril dans le sud, et un peu ultérieurement dans les parties les plus septentrionales, la femelle pond quatre ou parfois cinq oeufs, en forme de poire et de couleur chamois pâle, tachetés d'une façon irrégulière de points, d'éclaboussures et de griffonnages noirs ou d'un brun noirâtre. Aux endroits où la nidification a lieu précocément dans la saison, une seconde ponte peut intervenir. Les parents couvent alternativement pendant une période variant de 24 à 26 jours, le mâle assurant souvent le service de nuit.Contrairement aux passereaux, les petits des espèces de rivage sont précoces, quittent le nid sitôt leur duvet séché et peuvent se nourrir d'eux-mêmes au bout d'un jour. Les adultes n'ont donc pas à alimenter les petits, mais ils les surveillent attentivement, les réchauffent et les protégent contre leurs ennemis en les avertissant du danger. Au bout de 24 jours, ils suspendent leur surveillance et leurs soins. Deux semaines plus tard, les jeunes sont aptes à s'envoler.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Références utilisées
- IOC World Bird List (v14.2), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes