Hirondelle à diadème
Tachycineta leucorrhoa - White-rumped Swallow
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Hirundinidés
-
Genre:
Tachycineta
-
Espèce:
leucorrhoa
Descripteur
Biométrie
- Taille: 13 cm
- Envergure: -
- Poids: 17 à 21 g
Distribution
Identification
Les hirondelles à diadème sont des oiseaux de petite taille. Le front, le capuchon et la nuque sont bleu-vert brillant. Des stries blanches ornent les lores et se rencontrent au dessus du bec. Les lores sont noirs, les couvertures auriculaires sont également noires mais avec un lustre bleu-vert. Le reste des parties supérieures, y compris les scapulaires, les petites et les moyennes couvertures sont majoritairement bleu-vert brillant. Les grandes couvertures sont plus ternes avec une légère nuance verte, alors que le croupion, les sus-caudales les plus courtes et les parties inférieures sont blanc pur. Le blanc se développe jusqu'aux côtés du cou. Les sus-caudales les plus longues sont bleu-vert sombre, avec parfois des bordures blanches. Les côtés du corps ont une légère nuance brune. Les primaires, les secondaires et les rectrices sont noires avec des reflets verts. Les tertiaires et les grandes couvertures ont souvent de large pointes blanches.
Les pattes, les pieds et le bec sont noirs, les iris sont bruns. Les sexes sont identiques. Les juvéniles sont plus ternes et plus bruns que les adultes, ils ont une poitrine sombre et des marques faciales très caractéristiques.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- White-rumped Swallow,
- Golondrina cejiblanca,
- andorinha-de-sobre-branco,
- Weißbürzelschwalbe,
- Witstuitzwaluw,
- Rondine groppabianca,
- vitgumpsvala,
- Hvitbrynsvale,
- lastovička čelenková,
- vlaštovka bělokostřecová,
- Hvidgumpet Svale,
- ketopääsky,
- oreneta cellablanca,
- nadobniczka błękitna,
- Белопоясничная американская ласточка,
- コシジロミドリツバメ,
- 白腰树燕,
- 白腰樹燕,
Voix chant et cris
Le répertoire est assez semblable à celui de l'Hirondelle des arbres. D'après Wetmore, le chant est un gazouillement discontinu. Sclater décrit le début comme une série de longues et douces notes tremblotantes qui sont suivies par des sons plus brefs et précipités qui se finissent en un murmure. Les hirondelles chantent surtout à l'aube et en vol. Le cri d'alarme est une note courte et rude.
Habitat
Les hirondelles à diadème nichent à proximité de lagunes, des marais ou d'autres étendues d'eau. Elles recherchent leur nourriture au-dessus de l'eau, au-dessus des pâtures et des zones ouvertes dans les régions boisées. En général, elles ne fréquentent pas les grandes agglomérations, cependant on les trouve dans les zones habitées et elles utilisent souvent les bâtiments et les constructions humaines comme sites de nidification.
Comportement traits de caractère
Le vol est rapide et ressemble à celui des hirondelles des arbres. Les hirondelles à diadème volent bas, rasant souvent le sol.
Elles peuvent rester dans les airs pendant une très longue durée avant de se poser sur un perchoir. Ces oiseaux suivent souvent les cavaliers et sont attirés par les humains ou par les animaux qui font fuir les insectes. Ils ont un instinct territorial très développé. Dans leur ouvrage intitulé "Orntihologie d'Argentine", Sclater et Hudson décrivent ces oiseaux comme particulièrement agressifs. Leurs vols de poursuite sont particulièrement fréquents à proximité du nid.
Quand ils veulent séduire une partenaire, les mâles se perchent près de la cavité et paradent en levant les ailes. Les hirondelles à diadème nichent en couples isolés et en général, elles ne tolèrent pas les voisins. Néanmoins, en dehors de la saison de nidification, elles forment de vastes rassemblements qui contiennent plusieurs centaines d'individus, souvent en compagnie d'autres espèces d'hirondelles.
Les hirondelles à diadème sont migratrices, mais seulement partiellement dans le nord de leur aire. En Argentine, elles sont les dernières hirondelles à migrer, quittant les lieux de nidification en février ou mars et ne revenant qu'en septembre ou octobre. Au Brésil, elles sont sédentaires, excepté dans le sud-est où les populations se rapprochent du littoral pour passer l'hiver.
Alimentationmode et régime
Les hirondelles à diadème se nourrissent d'une grande variété d'insectes comme les carabidés, les élatéridés (taupins), les coléoptères de la famille des curculionidés et des chrysomélidés. Elles consomment aussi des fourmis ailées, des criquets et des papillons.
Reproduction nidification
Au Brésil, la saison de reproduction se déroule d'octobre à décembre. Les couples commencent à transporter les matériaux pour la construction du nid en octobre et nourrissent les oisillons en novembre et en décembre.
Les mâles se rassemblent au mois de février et de mai, époque à laquelle, ils ne se reproduisent pas. En Argentine, les hirondelles à diadème nichent d'octobre à février. Les nids sont installés dans des cavités telles que des conduites ou des canalisations, des tuyaux de faible circonférence. Ils peuvent être également placés dans des trous de murs, sous des toits et dans des arbres. Les hirondelles à diadème utilisent aussi des nids abandonnés de furnariidés comme ceux des annumbis. Les bâtiments isolés sont très fréquemment choisis, les constructions dans les villes ont nettement moins de succès.
Le nid est grand mais il est construit de façon assez négligée avec de la paille et d'autres fibres végétales. Il est garni avec des plumes et du crin. En Argentine, la ponte comprend entre 5 et 7 œufs de couleur blanche qui mesurent en moyenne 20 millimètres sur 14 et pèsent approximativement 2 grammes. La durée d'incubation et du séjour des jeunes au nid ne sont pas connus.
Distribution
Les hirondelles à diadème sont originaires du sud-centre du continent sud-américain. Leur aire de distribution s'étend du nord de la Bolivie, du Paraguay et du sud du Brésil en direction du sud jusqu'aux provinces du nord de l'Argentine (Buenos Aires, Tucùman). Les limites nord de l'aire de nidification ne sont pas bien connues. Toutefois, cette espèce se reproduit aussi au nord que le sud-est du Pérou, le Mato Grosso et le Minas Gerais. Elle niche également dans les états de Rio de Janeiro et Sao Paulo. Dans le nord de l'Argentine, elle cohabite avec l'Hirondelle du Chili (Tachycineta leucopyga). Cet oiseau est considéré comme monotypique, il n'a pas de sous-espèces.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Les effectifs sont assez communs au Paraguay ,en Uruguay et en Argentine alors que dans le sud-est du Brésil, ils sont plutôt clairsemés. D'après Birdlife, l'aire de distribution de cet oiseau est supérieure à 5 millions de kilomètres carrés. Les effectifs ne sont pas quantifiés mais ils semblent en augmentation. L'espèce est classée comme de préoccupation moindre.
Références utilisées
- Swallows and Martins, Angela Turner
- Vol. 9 - Handbook of the Birds of the world, Josep del Hoyo - Andrew Elliot - David Christie
- Avibase, Lepage Denis
- BirdLife International, BirdLife International
- Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes