Jardinier à poitrine fauve
Chlamydera cerviniventris - Fawn-breasted Bowerbird
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Ptilonorhynchidés
-
Genre:
Chlamydera
-
Espèce:
cerviniventris
Descripteur
Biométrie
- Taille: 29 cm
- Envergure: -
- Poids: 117 à 182 g
Distribution
Identification
Les parties supérieures sont olive brunâtre, avec une nuance plus gris pâle sur le capuchon provoquée par le centre et les extrémités claires des plumes. Le croupion et les sus-caudales ont une teinte plus châtain. Le front, les lores les côtés de la tête et le cou sont irrégulièrement striés de blanc. Les rémiges et la queue sont semblables au dessus. Les primaires, secondaires et tertiaires ont un bord de traîne chamois clair. Les rectrices présentent le même dispositif.
Les plumes du menton, de la gorge et du haut de la poitrine sont chamois pâle avec des lisérés gris-brun qui forment des stries remarquables sur la poitrine. Le reste du dessous est est uniformément cannelle pâle. Le dessous des ailes est gris-brun pâle. En plumage usé, absence de stries sur le dos et sur les couvertures alaires.
Les iris et les pattes sont brun foncé, le bec est noir. Pas de dimorphisme sexuel, les 2 adultes sont quasiment identiques bien que le mâle doit un peu plus lourd. Les juvéniles ne sont pas décrits. Les immatures ont un dessus plus tacheté.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- Fawn-breasted Bowerbird,
- Pergolero pechipardo,
- perguleiro-acanelado,
- Braunbauch-Laubenvogel,
- vörhenyeshasú lugasépítő,
- Okerbuikprieelvogel,
- Uccello giardiniere pettofulvo,
- ockrabukig lövsalsfågel,
- Okerbukgartner,
- šiatorník plavý,
- lemčík plavý,
- Brunbrystet Løvhyttefugl,
- kultavatsalavastaja,
- arquer de pit estriat,
- jedwabnica płowobrzucha,
- Сероголовая беседковая птица,
- Namdur coklat,
- チャバラニワシドリ,
- 浅黄胸大亭鸟,
- ockrabukig lövsalsfågel,
- 淺黃胸大園丁鳥,
Voix chant et cris
Pendant qu'il construit son berceau, le mâle produit un chant et une série d'autres cris qui sont rudes, crépitants et grinçants. Il délivre également de façon répété des sifflements puissants, raiches, grattants, bien articulés, profonds et s'étirant sur une longue distance. Le Jardinier à poitrine fauve est quelque peu ventriloque et il est capable d'imiter le répertoire d'autres espèces. Pendant la parade, lorsqu'il tente de séduire, il émet des notes douces.
Habitat
Les populations qui vivent en Nouvelle-Guinée fréquentent les îlots résiduels de forêts de plaine et de collines.
On les trouve également dans les boisements de niaoulis situés à l'intérieur des savanes et même dans les broussailles dispersées qui recouvrent le sol des grandes prairies. Il leur arrive de vivre parfois dans des habitats très ouverts comme les lisières des forêts et des mangroves. Occasionnellement, on les aperçoit dans les vastes clairières, dans les parcs, les jardins et les plantations de teck.
En Australie, les Jardiniers à poitrine fauve résident à des altitudes diverses, du niveau de la mer jusqu'à 500 mètres, et exceptionnellement jusqu'à 1 700 mètres. Sur ce continent, ils fréquentent les mangroves et les parcelles de melaleucas avoisinantes. Il n'est pas rare de les trouver dans les forêts plus ou moins compactes en dessous de 100 mètres où ils cohabitent avec les Jardiniers à nuque rose.
Les berceaux sont traditionnellement placés dans les broussailles basses, dans les savanes et les boisements clairsemés, à la lisière des galeries d'arbres ou éventuellement en bordure de zones boisées en cours de développement.
Comportement traits de caractère
Les Jardiniers à poitrine fauve ne sont pas particulièrement grégaires : ils se déplacent en solitaire, en duos ou en petits groupes familiaux.
Les parades des Jardiniers à poitrine fauve ne sont pas très connus, elles comprennent des exhibitions de leur nuque comme chez les Jardiniers de Lautenbach, les bouquets de fruits sont parfois saisis dans le bec et tous ces rituels sont accompagnés de douces vocalisations comprenant parfois des imitations d'autre espèces.
Les femelles construisent construisent un nid avec un large fond robuste. Des morceaux de bois, des vrilles de plante grimpantes, des lanières d'écorce reliées entre elles par des brindilles, des herbes plus grossières sont utilisés. La structure est placée dans un arbre, à 10 mètres au-dessus du sol. Pas moins de six nids sont souvent regroupés dans un espace de 150 mètres. Le site est réutilisé de nombreuses années consécutives.
Alimentationmode et régime
Le régime alimentaire est peu connu, on présume qu'il est constitué surtout de fruits et d'insectes. Les oisillons reçoivent un menu mixte qui est constitué selon toute vraisemblance de chenilles, de coléoptères, et de baies. La femelle recherche, prospecte, surtout dans les branches des arbres et dans les buissons. Lorsqu'ils sont en quête de pitance, les Jardiniers à poitrine fauve pratiquent le vol stationnaire avant d'arracher le fruit de la ramure.
Reproduction nidification
Les Jardiniers à poitrine fauve nichent à tous les mois de l'année en Nouvelle-Guinée, avec quelques variations régionales. En Australie, ils se reproduisent de septembre à décembre, déposant principalement leurs œufs en novembre. Les parades nuptiales nuptiales durent plus de 8 mois, et elles sont audibles en priorité de juin à décembre. Ces oiseaux sont polygames et ils ont des "mœurs légères" c'est à dire que le mâle déploie toutes les techniques de séduction qu'il connaît pour s'approprier le plus grand nombre possible de partenaires.
Il construit un berceau en forme d'avenue décorée et ne prend part à aucune tâche éducative et curative en ce qui concerne la couvée. La femelle assume toutes les tâches parentales dont les principales sont l'incubation et l'alimentation des jeunes. Les Jardiniers à poitrine fauve ne sont pas territoriaux, excepté en ce qui concerne la défense des berceaux qui sont distants de 500 mètres les uns des autres.
Les mâles construisent un nouveau berceau tous les ans sur le même site ou dans un endroit très proche. Celui-ci est une avenue de taille variable dont l'entrée de chaque côté est encadrée par une série de bâtonnets de bois qui délimitent une plate-forme longue de 170 cm, large de 80 et profonde de 60. La piste en elle-même, sur laquelle se déroule les rituels, mesure respectivement 36, 28 et 9 cm. Elle est recouverte d'une centaine d'éléments décoratifs tels que des fruits, généralement en petits bouquets, des graines, des bourgeons de fleurs maintenus fermés, des feuilles vertes. Des berceaux peints qui intègrent des éléments multicolores existent parfois. La destruction des berceaux pour des raisons diverses n'est pas rare, si bien que le mâle doit entreprendre un nouvel ouvrage.
La ponte contient un seul œuf dont on ne connait pas la durée d'incubation. Le poussin unique prend son envol vraisemblablement au bout de 21 jours. Pas d'autres informations.
Distribution
Les Jardiniers à poitrine fauve sont originaires de la Nouvelle-Guinée et de l'Australie. Dans le premier pays cité, ces oiseaux sont circonscrits sur les côtes de la partie est de l'île (Papouasie-Nouvelle-Guinée). Une population isolée réside cependant la partie indonésienne, dans l'est de la péninsule du Vogelkop. En Australie, cette espèce occupe un territoire, extrêmement réduit, dans l'extrême nord de la péninsule du cap York, au nord de l'état du Queensland. Selon Birdlife, la totalité du territoire mesure environ 153 000 kilomètres carrés.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Cette espèce n'est pas globalement menacée. Elle a une répartition clairsemée mais relativement commune. En Nouvelle-Guinée, elle est absente des zones montagneuses mais elle est tout à fait capable de coloniser de nouveaux endroits situés jusqu'à 1 700 mètres et pénétrer à plus de 100 kilomètres à l'intérieur des terres en fonction de la progression des zones agricoles ou des zones d'urbanisation.
En Australie, les jardiniers sont assez communs sur un espace géographique plutôt exigu.
Références utilisées
- ARKive, Christopher Parsons
- Avibase, Lepage Denis
- Birds of Asia and Australia, David Alderton
- Birds of Australia, Peter Rowland
- Vol 13- Handbook of the birds of the world, del Hoyo J., Elliott A. Christie D.
- HBW Alive,
- Wikipedia (English version),
- IOC World Bird List (v14.2), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes