Lori de Joséphine Lori de Josephine
Charmosyna josefinae - Josephine's Lorikeet
Systématique
-
Ordre:
Psittaciformes
-
Famille:
Psittaculidés
-
Genre:
Charmosyna
-
Espèce:
josefinae
Descripteur
Biométrie
- Taille: 25 cm
- Envergure: -
- Poids:
Distribution
Identification
Ce loriquet rouge de taille moyenne possède deux caractères qui permettent immédiatement son identification : des stries lilas pâle qui recouvrent la partie antérieure et noire de l'occiput ainsi que de longues rectrices centrales rouges. Les sexes sont dimorphiques. Les juvéniles sont différents des adultes. Chez le mâle de la race nominale, le plumage est à dominante rouge. L'arrière de la tête et la nuque sont noirs avec des motifs bleu pâle ou lilas en forme de stries. Le croupion porte une tache bleu sombre. Les cuisses, le bas des flancs et la partie inférieure de l'abdomen affichent une couleur noir terne. Le manteau et les couvertures alaires sont vert-olive, mais le dessous des ailes est rouge, sans bande. Les plumes centrales de la queue sont rouges avec des pointes jaunâtres. Les rectrices latérales sont rouges avec des infiltrations de vert sur les filets extérieurs et des terminaisons jaunes. Le bec et les pattes sont orange. Les iris sont jaunes. Chez la femelle adulte, le bas du dos est jaune verdâtre au lieu de rouge.
Les juvéniles ressemblent aux femelles, mais le noir des cuisses, de l'abdomen et de l'arrière de la tête ont des infiltrations de vert. Les stries de l'occiput sont vert bleuâtre. Le dessous des ailes est traversé par une bande jaune terne. Le bec et les iris sont brunâtres. Les pattes sont rose clair.
Chez la race cycloporum, les taches abdominales et occipitales noires sont absentes ou peu visibles. Au contraire chez la race sepikiana, la tache abdominale est très développée et les stries de l'occiput sont gris pâle. La femelle ressemble assez au mâle mais le bas du dos et les flancs sont jaunes. Les juvéniles de cette dernière sous-espèce sont généralement plus ternes que les mâles et présentent des infiltrations de vert sur les parties noires.
Indications subspécifiques 3 sous-espèces
- Charmosyna josefinae josefinae (Vogelkop to Snow Mts.. w New Guinea.)
- Charmosyna josefinae cyclopum (Cyclops Mts.. nw New Guinea.)
- Charmosyna josefinae sepikiana (c New Guinea)
Noms étrangers
- Josephine's Lorikeet,
- Lori de Josefina,
- lóri-de-faixa-preta,
- Josefinenlori,
- Josephina-lóri,
- Josephines Lori,
- Lorichetto di Josephine,
- josefinalorikit,
- Dronninglori,
- lori horský,
- charmozin horský,
- Josefines Prydlori,
- irianinlurikki,
- lori de Josefina,
- lorika ostrosterna,
- Украшенный лори Жозефины,
- Perkici josephina,
- コウゴウインコ,
- 约氏鹦鹉,
- 約瑟芬氏吸蜜鸚鵡,
Voix chant et cris
Cet oiseau n'est pas réputé pour lancer des cris en vol. Parfois cependant, il émet de petits couinements à peine perceptibles que l'on peu décrire comme des "kris" très aigus. Lorsqu'il est perché, le lori de Joséphine lance un "engg" nasal, assez identique à celui du Lori papou.
Habitat
Les loris de Joséphine fréquentent les forêts de moyenne montagne entre 750 et 2200 m. On les trouve principalement dans les zones ouvertes : lisières des forêts, boisements en cours de régénération ou zones partiellement éclaircies. Leur habitat de prédilection se situe plus particulièrement entre 850 et 1200 mètres, mais ils visitent occasionnellement les terres basses jusqu'au niveau de la mer.
Comportement traits de caractère
On connaît peu de choses sur leurs habitudes. Ce sont en effet des oiseaux très calmes et très discrets, aussi passent-il assez facilement inaperçus en dépit de leur plumage éclatant. Les loris de Joséphine vivent habituellement en couples ou en petits groupes. Ils volent silencieusement dans la canopée ou ils escaladent tranquillement les plus hautes branches des arbres en floraison. On les trouve également à l'étage moyen dans les touffes d'épiphytes, souvent en compagnie de loris féériques (Chamosyna pulchella). Les loris de Joséphine ont un vol direct composé de nombreux battements mais leurs déplacements ne sont pas aussi rapides que ceux des petits loriquets du genre Charmosyna.
Alimentationmode et régime
Les loris de Joséphine sont exclusivement végétariens. Ils consomment du nectar, du pollen et des bourgeons de fleurs qu'ils trouvent à la canopée des arbres mais également à l'étage moyen dans les touffes d'épiphytes. Ils ingurgitent aussi probablement des petits fruits mous. Les plantes grimpantes avec de larges fleurs blanches semblent être très importantes dans leur menu.
Reproduction nidification
Les informations provenant du milieu naturel sont pratiquement nulles. Les oiseaux sont en état de se reproduire au mois de février mais on est incapable de fournir des dates précises en ce qui concerne la saison de nidification. En captivité, 8 à 10 jours après l'accouplement, la femelle dépose 2 oeufs à deux jours d'intervalle. Les deux parents couvent pendant une période qui varie de 24 à 27 jours. Les petits sont nidicoles et restent au nid pendant 50 à 52 jours. Même après l'envol, ils restent dépendants de leurs parents (surtout le mâle) pour la nourriture.
Distribution
Ces oiseaux sont endémiques de Nouvelle-Guinée, uniquement dans l'ouest et le centre. Ils sont absent des plaines alluviales du sud et de la partie orientale de l'île. Trois sous-espèces sont officiellement reconnues : C.J. josefinae, la race nominale (montagnes du Vogelkop en direction de l'est jusqu'aux Snow Mountains) - C.J. cycloporum (Cyclops Mountains, dans la partie indonésienne de l'île) - C.J. sepikiana (montagnes de la région de la rivière Sepik, mais également les chaînes plus élevées situées en direction de l'est jusqu'à la rivière Jimi et le mont Bosavi).
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
La population mondiale est estimée à 300 000 individus et semble stable. Sur l'ensemble de son territoire, les densités ne sont guère importantes et il apparaît comme un oiseau local. Toutefois, il convient de se méfier des apparences. Cet oiseau a un comportement extrêmement discret et ses effectifs sont sans doute sous-estimés. L'espèce est classée comme ne posant pas de problème majeur.
Références utilisées
- Parrots, Tony Juniper
- Pheasants, partridges and grouses, Madge Steve
- Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal
- Avibase, Lepage Denis
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes