Lori écarlate
Eos bornea - Red Lory
Systématique
-
Ordre:
Psittaciformes
-
Famille:
Psittaculidés
-
Genre:
Eos
-
Espèce:
bornea
Descripteur
Biométrie
- Taille: 31 cm
- Envergure: -
- Poids:
Longévité
16 ans
Distribution
Identification
Les loris écarlates ont nettement moins de taches bleues et noires que les autres loris du genre Eos. Ils ont une tête et un cou entièrement rouge. Chez les adultes de la race nominale, les primaires sont noires avec un large miroir rouge. Les tertiaires et les sous-caudales sont bleues. L'ensemble des rectrices est brun rougeâtre. Les iris sont rouges, les pattes grises. Les juvéniles sont généralement plus ternes que leurs parents. Ils affichent des tertiaires grises légèrement tachées de bleu. Leur couvertures auriculaires sont parfois nuancées de bleu. Occasionnellement, leur zone anale et leurs cuisses sont infiltrées de petites taches bleues. Les plumes de l'abdomen portent souvent des liserés bleu sombre. Les juvéniles ont des iris bruns.
Il existe trois autres sous-espèces dont les caractères généraux ne sont guère différents : la race rothschildi se distingue par sa taille plus petite. La race cyanothorus présente un plumage rouge plus sombre. Les individus de la race bernsteini sont plus grands. Les juvéniles ont une bande bleue, en arrière de l'œil, qui traverse les oreillons et descend jusqu'aux côtés du cou. Les plumes de la gorge sont bordées de bleu pâle.
Indications subspécifiques 2 sous-espèces
- Eos bornea bornea (s Moluccas and Kai Is.)
- Eos bornea cyanonotha (Buru I.. s Moluccas.)
Noms étrangers
- Red Lory,
- Lori rojo,
- lóri-vermelho,
- Rotlori,
- vörös lóri,
- Rode Lori,
- Lori rosso,
- rödlori,
- Rødlori,
- lori červený,
- lori červený,
- Rød Lori,
- punaluri,
- lori vermell,
- lorysa karmazynowa,
- Красный лори,
- Nuri maluku,
- ヒインコ,
- 红鹦鹉,
- 紅吸蜜鸚鵡,
Voix chant et cris
Le lori écarlate est un oiseau très bruyant et très vocal, possédant de multiples occasions pour s'exprimer. Son répertoire est constitué principalement de cris perçants, brefs et tranchants, qu'on peut retranscrire de la façon suivante : "sqreep-sqreep...sqree-ee-ie....weeip..weeip". Il émet également d'autres sortes de cris perçants et des notes plus musicales qui ressemblent à des tintements de cloches.
Habitat
Les loris écarlates fréquentent les forêts inviolées ou celles qui sont très peu touchées par l'exploitation du bois.
Comportement traits de caractère
Les loris écarlates vivent en couples ou en petits groupes, mais occasionnellement on peut les observer en bandes assez importantes qui peuvent compter jusqu'à 50 individus.
Pendant les heures de repos qui interviennent au milieu de la journée, les loris écarlates passent la majorité de leur temps à se lisser les plumes dans les arbres ombragés. Cette pratique a sans doute pour but de renforcer les liens conjugaux. Les parties du corps qui sont traitées en priorité sont la tête et le cou. L'oiseau qui lisse ses propres plumes ne peut parvenir jusqu'à ces endroits avec son bec. C'est donc toujours son partenaire qui s'en charge. Le "patient" qui subit ce traitement de faveur semble exprimer un grand sentiment de satisfaction.
Alimentationmode et régime
Reproduction nidification
Les couples commencent à chercher l'emplacement du nid entre les mois d'août et de septembre. Ce dernier est situé à une hauteur importante dans un grand arbre.
Distribution
Les loris écarlates ont un aire de distribution très restreinte. Ils vivent dans l'archipel sud des Moluques, à mi-distance entre Sulawesi et la pointe occidentale de la Nouvelle-Guinée. 4 sous-espèces sont parfois répertoriées : Eos Bornea bornea, la race nominale (Ambon, Saparua et Haruku) - E.B. rothschildi (Céram) - E.B. cyanothorus (Buru) - E.B. bernsteini (îles Kai) - Les races rothschildi et bernsteini sont parfois incluses à l'intérieur de la race nominale, si bien que certains spécialistes ne reconnaissent que 2 sous-espèces.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Le lori écarlate n'est pas une espèce menacée, même si sa répartition est assez inégale selon les îles. A Buru, c'est l'espèce de perroquet la plus répandue. A Céram, les effectifs semblent encore assez nombreux. Par contre, à Ambon et aux îles Kai, on ne le trouve plus qu'en densité assez réduite. Le principal danger qui le menace est sa capture pour le commerce des oiseaux en cage. Bien qu'il ne soit pas particulièrement attractif en raison de sa relative monochromie et de ses chants peu harmonieux, environ 6500 individus sont capturés chaque année et dirigés la plupart du temps vers les Etats-Unis qui sont le principal client.
Références utilisées
- Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal
- Parrots of the World, Joseph M. Forshaw
- Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia
- Avibase, Lepage Denis
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes