Lori noira
Lorius garrulus - Chattering Lory
Systématique
-
Ordre:
Psittaciformes
-
Famille:
Psittaculidés
-
Genre:
Lorius
-
Espèce:
garrulus
Descripteur
Biométrie
- Taille: 30 cm
- Envergure: -
- Poids: 180 à 250 g
Distribution
Identification
C'est le seul perroquet du genre Lorius qui possède une tête entièrement rouge. Les adultes présentent un bel ensemble rouge écarlate, hormis les scapulaires qui paraissent plus sombres. Chez la race nominale, contrairement aux sous-espèces, la tache jaune qui orne le milieu du manteau est absente ou réduite à de simples mouchetures. Les ailes et les cuisses sont vertes. La courbure de l'aile et les sous-alaires sont jaunes. Le dessous des ailes est traversé par une large bande rose rougeâtre au niveau des primaires. La queue est rouge avec une large bande terminale vert noirâtre. Le bec est orange. L'anneau orbital est gris, l'iris rouge-orange. Les pattes et les pieds sont gris foncé.
Chez la race flavopalliatus, une large tache jaune de forme triangulaire s'étale au centre du manteau. Les ailes sont d'un vert plus brillant. La race morotaianus est assez semblable à la précédente. Toutefois la tache jaune est moins développée. cette dernière affiche une couleur plus terne et elle est souvent infiltrée de vert. Les couvertures alaires sont d'un vert plus sombre.
Indications subspécifiques 3 sous-espèces
- Lorius garrulus garrulus (Halmahera, Widi and Ternate Is.)
- Lorius garrulus morotaianus (Morotai and Rau Is.)
- Lorius garrulus flavopalliatus (Kasiruta, Bacan, Obi and Mandiole Is.)
Noms étrangers
- Chattering Lory,
- Lori gárrulo,
- lóri-das-molucas-setentrionais,
- Prachtlori,
- sárgaköpenyes lóri,
- Molukse Lori,
- Lori garrulo,
- tjatterlori,
- Skvaldrelori,
- lori žltochrbtý,
- lori žlutohřbetý,
- Gulskuldret Lori,
- lörppöluri,
- lori cridaner,
- dama gwarliwa,
- Желтоспинный широкохвостый лори,
- Kasturi ternate,
- ショウジョウインコ,
- 噪鹦鹉,
- tjatterlori,
- 喋喋吸蜜鸚鵡,
Voix chant et cris
Habitat
Les loris noiras fréquentent principalement les forêts primaires, les parcelles qui subissent une exploitation raisonnable et les zones boisées de colline situées à grande distance des habitations. On les trouve également dans les forêts secondaires qui sont parvenues à un bon stade de régénération et ils visitent aussi parfois les plantations de cocotiers et les mangroves. Ils marquent une assez nette préférence pour les forêts inviolées qui possèdent un sol riche. Des rapports assez anciens avaient tendance à les classer comme des oiseaux des régions basses et des palmeraies. Des observations toutes récentes les décrivent plutôt comme un espèce dont l'habitat principal est constitué par des zones boisées d'altitude. On ne trouve pas d'explication claire à cette mutation. Deux raisons principales sont avancées : soit les loris noiras ont quitté leur habitat originel pour fuir les persécutions ou le braconnage, soit ils possèdent un comportement nomadique qui les entraînent à effectuer des courts mouvements saisonniers. Les loris noiras vivent du niveau de la mer jusqu'à 1000 m à Halmahera, jusqu'à 1300 m à Bacan et jusqu'à 730 m sur Obi.
Comportement traits de caractère
Les loris noiras vivent normalement en couples, mais on peut aussi les rencontrer, bien que moins couramment, en petites bandes pouvant compter jusqu'à une dizaine d'individus. Ce sont des oiseaux bruyants et assez aisés à repérer en vol mais, comme la plupart des perroquets, ils peuvent s'avérer assez difficiles à observer lorsqu'ils se restaurent ou qu'ils se reposent calmement dans le feuillage des arbres. Ils sont également visibles pendant la saison de reproduction lorsque les couples chantent à partir de perchoirs bien exposés situés tout au sommet d'arbres morts. Les loris noiras sont des oiseaux actifs et querelleurs, se penchant souvent tête à l'envers sur une branche avant de se laisser tomber et de rejoindre en voletant une autre ramure. Les loris noiras ont un vol direct au cours duquel leurs rapides battements d'ailes provoquent des vrombissements bien audibles. Ils volent rarement à de grandes hauteurs.
Alimentationmode et régime
Les informations disponibles sont peu nombreuses. Les loris noiras possède un régime principalement nectarivore. Ils recherchent leur pitance dans les arbres en floraison, y compris les cocotiers.
Reproduction nidification
On possède très peu d'observations provenant du milieu naturel. La saison de nidification se déroule de juin à novembre. Les couples commencent à prospecter pour trouver un emplacement de nid au début du mois de juin. Ce dernier est généralement situé dans une cavité creusée dans la tumeur d'un tronc d'arbre, à une hauteur qui varie de 20 à 25 mètres au-dessus du sol. Il peut être également placé dans un arbre mort ou dans la branche cassée d'un palmier. En captivité, la ponte contient deux oeufs blancs qui sont couvés pendant environ 26 jours. Comme chez la plupart des loris, la période de nidification est particulièrement longue, pouvant atteindre 76 jours. En octobre et en novembre, on peut souvent apercevoir de jeunes oisillons récemment envolés qui réclament leur nourriture.
Distribution
Les loris noiras occupent une aire de distribution très restreinte. Ces oiseaux sont endémiques du nord des Moluques. Trois espèces sont officiellement répertoriées : L.g. garrulus, la race nominale (Halmahera et les îles Widi, situées à proximité) - L.g. flavopalliatus (Bacan,Obi) - L.g. morotaianus (Morotai et Rau, les îles situées le plus au nord).
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
La population de loris noiras subit un rapide déclin pour deux raisons principales : la dégradation progressive de son habitat et la capture de nombreux oiseaux pour le commerce des cages et des volières. Chaque année, plus de 9500 oiseaux sont capturés et commercialisés. Les spécialistes ont calculé que les proportions devraient être divisés par 10 pour que la pression devienne supportable. Cependant, cet oiseau possède un plumage très attrayant et est considéré comme un beau parleur, si bien qu'il figure en tête des ventes en Indonésie. Un recensement réalisé en 1990 détermine des effectifs compris entre 56 et 105 000 individus pour la seule réserve de Lalobata, ce qui est un résultat bien plus encourageant que celui qu'on aurait pu craindre. Toutefois le braconnage est si élevé et les effectifs en chute si significative que l'espèce est désormais classée comme vulnérable.
Références utilisées
- Parrots, Tony Juniper
- Parrots of the World, Joseph M. Forshaw
- Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal
- Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia
- Avibase, Lepage Denis
- IOC World Bird List (v14.2), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes