Loriot masqué
Oriolus larvatus - Black-headed Oriole
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Oriolidés
-
Genre:
Oriolus
-
Espèce:
larvatus
Descripteur
Biométrie
- Taille: 22 cm
- Envergure: -
- Poids: 59 à 72 g
Distribution
Identification
Chez la race nominale, la tête, le cou et le haut de la poitrine sont noir brillant. Le manteau est jaune éclatant, les scapulaires et le dos sont vert-olive nuancés de jaunâtre. Le croupion est plus franchement jaune. Les rémiges sont noires, les primaires sont bordées et terminées de gris-blanc, les secondaires liserées de gris jaunâtre. Les tertiaires ont des pointes jaunes et des bords olive, les grandes couvertures ont de larges bordure jaune-olive. Les couvertures primaires sont noires avec une terminaison blanche qui forme une tache bien visible sur l'aile. Les rectrices centrales varient du vert-olive au noirâtre, le reste de la queue est noir avec des taches terminales jaune brillant, l'apport de jaune étant plus important à mesure que l'on va vers l'extérieur. Le bas de la poitrine et le reste du dessous est jaune brillant intense. Les iris sont rouges, le bec rouge-corail ou rouge brunâtre. Les pattes sont gris-ardoise. Les sexes sont identiques.
Les immatures sont comme les adultes mais le sommet et les côtés de la tête sont olive noirâtre. Le manteau est olive avec des stries plus foncées, le menton et la gorge sont noirs striés de jaune. La poitrine est jaune striée de noir. Les iris ont une teinte brune, le bec est noir, les pattes bleu-gris clair.
La race angolensis a des parties supérieures plus vertes que la nominale, le bec et la queue sont plus courts. La race rolleti est plus petite que la nominale, son dessus est plus jaune éclatant et elle peut être confondue avec le Loriot moine qui vit en Éthiopie. Reichenowi est la plus petite de toutes les sous-espèces, elle diffère de toutes les autres en ayant les zones jaunes plus dorées.
Indications subspécifiques 5 sous-espèces
- Oriolus larvatus larvatus (s Zimbabwe to inland s Mozambique and e South Africa)
- Oriolus larvatus rolleti (s Sudan and s Ethiopia to e DRCongo and c Kenya)
- Oriolus larvatus reichenowi (Somalia to e Tanzania)
- Oriolus larvatus angolensis (Angola and Namibia to w Tanzania and n Mozambique)
- Oriolus larvatus tibicen (coastal s Tanzania to coastal s Mozambique)
Noms étrangers
- Black-headed Oriole,
- Oropéndola enmascarada,
- papa-figos-de-cabeça-preta-oriental,
- Maskenpirol,
- feketefejű sárgarigó,
- Maskerwielewaal,
- Oriolo testanera,
- svarthuvad gylling,
- Savannepirol,
- vlha čiernohlavá,
- žluva škrabošková,
- Østafrikansk Hættepirol,
- akasiakuhankeittäjä,
- Swartkopwielewaal,
- oriol capnegre oriental,
- wilga czarnogłowa,
- Масковая иволга,
- アフリカズキンコウライウグイス,
- 东非黑头黄鹂,
- 東非黑頭黃鸝,
Voix chant et cris
Le chant comprend un vocabulaire assez étendu composé de sifflements liquides "ku-weeo", "tyup, pu-wa-hoo", "wree-ko-wuju" et "tyip-po-wheeyo". Il comporte aussi des duos, le premier oiseau émettant des "pi-weeyo" ou des "jp-wyew-hoo", le second lui répondant par des "jip-bobblebob-wah" plus bas. Le cri d'alarme est un "wrrreeeaa" haut, nasal et légèrement infléchi vers le bas. Le Loriot masqué délivre également un sifflement puissant qui se transforme en une brève note grinçante s'il est alarmé. Cet oiseau est un excellent imitateur, capable de copier de nombreuses espèces comme les buses de la famille des accipitridés ou comme les Pics olive (Dendropicos griseocephalus).
Habitat
Les Loriots masqués fréquentent les forêts et les zones boisées humides qui sont parvenues à maturité.
Comportement traits de caractère
Les Loriots masqués recherchent leur nourriture en solitaire ou en couples, ils prospectent surtout dans la canopée.
Les Loriots masqués sont sédentaires mais il y a quelques mouvements locaux en fonction de la disponibilité en fruits. Il y a aussi peut-être quelques mouvements saisonniers car on assiste à de fortes augmentations dans les populations de l'Est-Zambie, du Zimbabwe et du nord-est de l'Afrique du Sud en juillet-septembre.
Alimentationmode et régime
Les Loriots masqués se nourrissent principalement de petits fruits et de baies, c'est à dire d'aloès, de figues, de nèfles du Japon, de raisins et de mûres.
Reproduction nidification
La saison de nidification se déroule de mars à juin et en novembre au Kenya, de janvier à mai en Ouganda, de septembre à décembre en Tanzanie, d'octobre à novembre au Zaïre, et de septembre à décembre en Angola. Pour les autres pays, les dates sont les suivantes : août-janvier en Zambie, août-mars au Malawi, avril-mai et septembre-février au Zimbabwe, septembre-décembre au Botswana, septembre-octobre au Mozambique. En Afrique du Sud, la reproduction a lieu en septembre-janvier dans le nord et le nord-est, et de novembre à janvier dans la Province Est du Cap.
Au cours de la parade nuptiale, le mâle se tient à proximité de sa compagne, il déploie sa queue, ouvre ses ailes et émet quelques notes ténues avant de la poursuivre bruyamment dans les airs. Le nid est construit presque entièrement par la femelle en 3 à 10 jours. La seule contribution du mâle consiste à chanter et à monter la garde à proximité. L'édifice est une coupe ouverte plus au moins profonde, il est construit principalement avec du lichen du genre Usnea quand celui-ci est disponible, des herbes, de la mousse, des vrilles de plante grimpante et des lanières d'écorce flexible. L'intérieur est garni avec des radicelles, des herbes et du crin. L'extérieur est camouflé avec de l'écorce, de la laine, de la ficelle, du tissu et des pétales de fleurs d'acacia, il est parfois renforcé avec des toiles d'araignée. Le diamètre extérieur peut aller jusqu'à 10 centimètres, la profondeur jusqu'à 5 centimètres et demi. Le nid est suspendu tel un hamac à une fine branche fourchue dans un feuillage bien dense entre 3 et 20 mètres au-dessus du sol.
La ponte comprend habituellement 2 ou 3 œufs, de couleur rose ou gris-beige puis chamois ou blanc avec des taches grisâtres, gris-violet, rouge-brun ou brun-olive concentrées sur la partie la plus large de la coquille.
La femelle couve seule pendant 14 à 16 jours. Pendant ce laps de temps, elle est ravitaillée par son partenaire. Les petits sont réchauffés presque entièrement par la mère mais les deux parents prennent en charge le nourrissage. Les jeunes restent sur leur lieu de naissance pendant 14 à 20 jours. Au Zimbabwe, le taux de réussite des couvées est 1,1 jeune par nid.
Distribution
Les Loriots masqués occupent un vaste espace géographique sur le continent africain (plus de 6 millions de kilomètres carrés). Leur aire de distribution s'étend de l'extrême sud du Soudan et de l'Éthiopie jusqu'au cap de Bonne-Espérance en passant par le Kenya, la Tanzanie, l'Angola, le Mozambique, le Zimbabwe et l'est de l'Afrique du Sud. 5 sous-espèces sont officiellement reconnues : O. l. rolleti (sud du Soudan, ouest et sud de l'Éthiopie, est du Zaïre, Ouganda, ouest et centre du Kenya, bassin du lac Victoria). - O. l. reichenowi (forêts côtières de Somalie jusqu'à l'est de la Tanzanie). - O. l. angolensis (Angola et nord de la Namibie, en direction de l'est jusqu'à l'ouest de la Tanzanie et le nord du Mozambique). - O. l. additus (côtes méridionales de la Tanzanie en direction du sud jusqu'aux côtes du sud du Mozambique). - O. l. larvatus, la race nominale (sud du Zimbabwe, intérieur du Sud-Mozambique, Swaziland et est de l'Afrique du Sud (jusqu'à la province occidentale du Cap)). La race kikuyensis, de la région de Nairobi, est considérée comme un synonyme de rolleti. La race nominale et la race angolensis s'hybrident sans doute au Zimbabwe.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
D'après le Handbook, cette espèce n'est pas globalement menacée. Elle est assez commune à commune dans certaines parties de son aire de distribution qui mesure plus de 6 millions de kilomètres carrés. Les densités par hectare sont relativement faibles excepté dans le parc national de Tsavo au Kenya. Le Loriot masqué est présent dans de nombreuses zones protégées, dès lors son avenir n'est pas immédiatement en danger. La population mondiale n'est pas quantifiée.
Références utilisées
- Vol 13- Handbook of the birds of the world, del Hoyo J., Elliott A. Christie D.
- Avibase, Lepage Denis
- Biodiversity explorer The web of life in Southern Africa,
- BirdLife International, BirdLife International
- HBW Alive,
- Wikipedia (English version),
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes