Méliphage à face blanche
Melidectes leucostephes - Vogelkop Melidectes
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Méliphagidés
-
Genre:
Melidectes
-
Espèce:
leucostephes
Descripteur
Biométrie
- Taille: 26 cm
- Envergure: -
- Poids:
Distribution
Identification
Chez la race nominale, la tête et le cou varient du noir au brun sombre, cette couleur se fondant dans le brun légèrement plus clair de la nuque qui est tapissée de petites mouchetures chamoisées. Les motifs de la face sont assez difficiles à décrire en raison de leur grand nombre et de leur imbrication les uns dans les autres : front blanc, grosse tache bleu-vert pâle au pourtour de l'œil encadrée au-dessus par un épais sourcil blanc et en dessous par une rayure blanche qui part du milieu de l'iris. Les 2 lignes se rejoignent en arrière des couvertures auriculaires. On peut également apercevoir une large moustache claire qui se développe à partir de la commissure du bec. Le pourtour de la bouche est rosâtre. On peut apercevoir un discret caroncule rose-chair à rouge écarlate qui descend jusqu'au côté de la gorge.
Le manteau, le dos et les scapulaires forment un ensemble brun-nuit qui est abondamment recouvert d'écailles chamois. Le croupion et les sus-caudales sont plus uniformément brun-roux. Les ailes et les rectrices affichent une teinte plus noire, il y a des liserés jaunâtres sur la plupart des rémiges. De vagues bordures olive décorent les rectrices.
Le dessous du corps est majoritairement brun-noir avec des pointes blanches sur les plumes des côtés de la poitrine, de l'abdomen, de la zone anale et du dessous de la queue. Les couvertures sous-alaires sont chamois-roux clair avec des mouchetures brunes sur les couvertures et un bord de traîne brun-noir.
Les iris sont brun sombre, le bec bleu clair à bleu-gris. Les pattes sont bleu-grisâtre. Les sexes sont identiques, même si le mâle est plus grand en taille. Les juvéniles n'ont pas de caroncules.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- Vogelkop Melidectes,
- Mielero de Vogelkop,
- papa-mel-de-vogelkop,
- Diademhonigfresser,
- diadémmézevő,
- Witmaskerhoningeter,
- Succiamiele del Vogelkop,
- vogelkophonungsfågel,
- Hvitskjegghonningeter,
- medárik bledozobý,
- květosavka bělovousá,
- Hvidhovedet Honningæder,
- valkonaamamesikko,
- menjamel de Vogelkop,
- dziwook białoczelny,
- Белолицый мелидек,
- Melidektes vogelkop,
- シロガオヤマミツスイ,
- 白额寻蜜鸟,
- 白額大蜜鳥,
Voix chant et cris
Dans la péninsule de Bomberai, (monts Kumawa), les cris sont puissants et consistent en une série de 2 à 9 notes dissyllabiques et inarticulés. Ces dernières se combinent parfois dans le même cri avec des notes plus claires et plus rudes ainsi qu'avec des hurlements, des notes nasales et des étranges bruits qui donnent l'impression qu'ils avalent à pleine gorgée. Leur répertoire est assez semblable à celui du méliphage de Bedford, de Reichenow et à celui du méliphage à sourcil roux.
Habitat
Les méliphages à face blanche vivent dans les forêts de montagnes et à la lisière des boisements qui bordent les prairies. On peut les apercevoir entre 800 et 1 800 mètres d'altitude. Dans les monts Kumawa, leur habitat se situe entre 1 000 et 1 800 mètres, mais pendant la mauvaise saison, ils peuvent éventuellement descendre jusqu'à 850 m. Dans les monts Fakfak, ils restent plus sur les hauteurs et ne descendent pas en-dessous de 1 200 mètres.
Comportement traits de caractère
Apparemment, ils sont territoriaux. Comme certains méliphages de la famille, les méliphages à face blanche peuvent être agressifs lorsqu'ils se restaurent. Ils montrent une certaine hargne contre les piquebaies (melanocharis), les oréochares, les méliphages y compris les autres membres du genre Melidectes.
Alimentationmode et régime
Dans les monts Kumawa, les méliphages à face blanche se nourrissent en solitaire, mais parfois aussi en duos et en trios.
Ils prospectent dans les feuilles et dans les fleurs, depuis 4 mètres au dessus du sol jusqu'au sommet de la canopée.
Comme ils sont de très proches parents des méliphages de Reichenow et des méliphages maquillés (ils cohabitent partiellement avec ces derniers), il est probable que leur régime alimentaire soit assez identique, c'est à dire surtout des insectes mais aussi du nectar et des fruits qu'ils recueillent dans l'étage moyen et supérieur des arbres.
Reproduction nidification
Le Handbook des oiseaux du Monde ne fournit aucune information sur les mœurs reproductives de cette espèce. Une chose est cependant certaine, les méliphages à face blanche sont des nicheurs arboricoles qui installent leur nid à partir de l'étage moyen. Pas de renseignements ni sur la taille de la ponte ni sur la durée de l'incubation... L'éducation des jeunes est inconnue.
Distribution
Les méliphages à face blanche sont endémiques de Nouvelle-Guinée. Comme leur nom anglais l'indique bien,ils sont plus particulièrement originaires de la péninsule du Vogelkop. On peut notamment les apercevoir dans les monts Arfak et dans les monts Tamrau. Dans la péninsule de Bomberai, située tout au nord-ouest de cette grande île, on les trouve également dans les monts Fakfak et et dans les monts Kumawa dont le sommet culmine à plus de 1 600 mètres d'altitude. Leur aire de distribution est extrêmement réduite et, selon Birdlife, sa superficie dépasse à peine 11 400 kilomètres carrés. Les méliphages à face blanche appartiennent à une super-espèce qui regroupe des oiseaux vivants tous en Nouvelle-Guinée : Méliphage maquillé, méliphage de Bedford, méliphage de Fœrster, méliphage à sourcil roux et méliphage de Reichenow. Ces oiseaux se distinguent des autres méliphages du genre Meliphaga par leur taille, leur morphologie, leur plumage et leur voix.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
En dépit de son aire de distribution assez réduite, cette espèce ne semble pas globalement menacée. Les effectifs n'ont pas été évalués de façon précise mais ils semblent stables, voir en léger déclin en raison de la détérioration de l'habitat qui en est la cause principale.
Toutefois, ces oiseaux sont classés comme de préoccupation moindre (LC).
D'après Arkive, cette espèce est courante dans l'Arfak mais rare dans les monts Kumawa.
Références utilisées
- ARKive, Christopher Parsons
- Avibase, Lepage Denis
- BirdLife International, BirdLife International
- HBW Alive,
- Wikipedia (English version),
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes