Méliphage à ventre fauve
Xanthotis flaviventer - Tawny-breasted Honeyeater
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Méliphagidés
-
Genre:
Xanthotis
-
Espèce:
flaviventer
Descripteur
Biométrie
- Taille: 21 cm
- Envergure: -
- Poids:
Distribution
Identification
Cet oiseau de taille moyenne se caractérise principalement par ses couleurs ternes et par son bec massif et légèrement incurvé. Chez la race nominale, le plumage est brun foncé avec une forte teinte vert-olive sur le sommet de la tête, le cou et les parties supérieures. Il y a des taches grises sur la nuque et l'arrière du cou. Les lores et les joues brun-olive sont encadrés au-dessus par une fine rayure blanche qui borde l'œil et en-dessous par une ligne jaune qui les sépare du menton et de la gorge grise. Les sus-caudales et les ailes sont brun-olive foncé avec de fins liserés chamois sur les rémiges et l'ensemble des couvertures alaires.
La poitrine est chamois-roux virant au brun-roux sur le bas du ventre. Le dessous de la queue est gris foncé.
Les iris sont bruns avec un anneau orbital bleu, les pattes sont gris-bleu. Les 2 partenaires sont identiques en plumage. Les différentes sous-espèces diffèrent de la nominale par les motifs de la tête, du cou et du dessous. La race filiger est bien plus petite que les autres.
Indications subspécifiques 8 sous-espèces
- Xanthotis flaviventer flaviventer (Salawati and Misool Is.. west Papuan islands. and nw New Guinea)
- Xanthotis flaviventer fusciventris (Waigeo and Batanta Is.. west Papuan islands.)
- Xanthotis flaviventer saturatior (Aru Is.. sw of New Guinea. , islands in the Torres Strait and sc New Guinea)
- Xanthotis flaviventer visi (se New Guinea)
- Xanthotis flaviventer madaraszi (ne New Guinea)
- Xanthotis flaviventer meyerii (Yapen I.. off nw New Guinea.)
- Xanthotis flaviventer spilogaster (Trobriand Is. and D’Entrecasteaux Arch.. off se New Guinea.)
- Xanthotis flaviventer filiger (Cape York Pen.. ne Australia.)
Noms étrangers
- Tawny-breasted Honeyeater,
- Mielero ventrihabano,
- papa-mel-de-ventre-fulvo,
- Ockerbrust-Honigfresser,
- okkersárgamellű mézevő,
- Taanborsthoningeter,
- Succiamiele pettofulvo,
- gråhalsad honungsfågel,
- Kanelhonningeter,
- medárik okrovoprsý,
- medosavka okrovobřichá,
- Gråhalset Honningæder,
- harmaakurkkumesikko,
- menjamel de ventre cremós,
- dżunglarek śniady,
- Охристогрудый медосос,
- Isap-madu dada-coklat,
- チャムネミツスイ,
- 茶胸吸蜜鸟,
- gråhalsad honungsfågel,
- 茶胸吸蜜鳥,
Voix chant et cris
Les méliphages à ventre fauve ne sont guère buyants. Comme cri principal, ils produisent des séries de sifflements simples et puissants, montants et descendants, variant en intensité et en volume. En Nouvelle-Guinée, il consiste en une phrase de 3 notes "whit-wut-wu" ou "whip-to-whee". Ils durent jusqu'à 6 secondes et sont répétés jusqu"à 10 fois. Les cris de contact sont des "tip-tip-tip-tip-tip" excités et délivrés en vol. En Australie, le répertoire est complété par un cri trisyllabique accentué sur la première et la troisième note : "which-witch-is-which". Dans la conversation, on peut également entendre des bavardages et des réprimandes.
Habitat
Les méliphages à ventre fauve fréquentent principalement les forêts pluviales de plaine qui ont un certaine densité.
A l'intérieur de celles-ci, ils apprécient particulièrement les plantes grimpantes, les broussailles de mousson et les galeries qui bordent les cours d'eau. Ces oiseaux aux dimensions modestes aiment également les lisières boisées, les lambeaux résiduels de forêt, et les parcelles secondaires en cours de régénération. En Nouvelle-Guinée, on les trouve souvent dans les forêts de mousson.
Ces oiseaux sont assez assidus dans les forêts de mangroves et dans les bois. En Australie, on peut aussi les apercevoir dans les parcelles éparses d'eucalyptus et de mélaleucas . En Nouvelle-Guinée, ils fréquentent aussi les savanes et les forêts de marécages. Dans cette grande île, ils tolèrent les habitats perturbés tels que les jardins pourvus de sentiers et de chemins ainsi que certains sites urbains. Dans la péninsule du cap York, ils sont visibles dans les dunes boisées. Ces oiseaux vivent du niveau de la mer jusqu'à 1 500 mètres d'altitude.
Comportement traits de caractère
Lorsqu'ils se restaurent, les méliphages à ventre fauve passent plus de la moitié de leur temps au sommet des arbres, directement dans la canopée ou juste en-dessous.
Sur près de 500 observations, plus de 21% sont effectuées à la cime et un peu plus de 33% dans la subcanopée, le tout à une hauteur qui se situe entre 25 et 35 mètres au-dessus du sol. En fait, ils se restaurent à tous les niveaux, y compris à l'étage moyen et occasionnellement plus bas, mais rarement à terre, cela dépend des régions et des habitats.
Ces méliphages prospectent dans les feuillages et les plantes grimpantes, dans les fleurs des arbres fruitiers, dans les fourches et les crevasses des troncs. Ils recueillent des fruits qui ont rarement plus de 10 mm de diamètre. Quand ils s'alimentent, ils se tiennent souvent avec le corps inversé et la tête en bas. En cette occasion, ils tolèrent la compagnie d'autres membres de la famille tels que les myzomèles ombrés et les poliochons casqués, mais aussi des oiseaux nectarivores de familles voisines comme les pitohuis et les pomatostomes. Toutefois, ces oiseaux peuvent s'avérer agressifs quand les ressources manquent et que la concurrence est rude.
Alimentationmode et régime
Les méliphages à ventre fauve consomment principalement des insectes, en particulier des coléoptères, des sauterelles de la famille des acridiés, des blattes, des cigales et des chenilles.
Leur menu comprend également du nectar et des fruits, majoritairement des figues.
Ils prospectent à tous les niveaux des arbres, ils marquent cependant une certaine préférence pour les strates et les plus hautes de la canopée. Dans les contrées de mangroves, comme c'est le cas dans le détroit de Straits, on peut les trouver à tous les niveaux de la végétation (voir rubrique comportement).
Reproduction nidification
En Nouvelle-Guinée, ces méliphages se reproduisent à la fin de la saison sèche et au début de la saison humide.
Les nids sont observables d'août à février et d'avril à mai. En Australie, la saison de nidification s'étend de septembre à avril. Les pontes sont fréquentes en novembre et les juvéniles qui prennent leur envol sont surtout visibles de septembre à décembre.
Le nid est probablement construit par la femelle avec des fibres végétales, des brindilles et de l'écorce entremêlées. Il a la forme d'une coupe, il est généralement suspendu à une fourche ou une branche horizontale et dissimulé par un épais feuillage. Souvent, il est placé entre 3 et 20 mètres au-dessus d'une surface aquatique.
La ponte comprend 2 œufs qui sont couvés par la femelle mais les principales tâches sont réalisées en commun par le couple. L'incubation dure 15 jours, le séjour des jeunes au nid ne dépasse pas deux semaines.
Distribution
X. f. fusciventris - Waigeo and Batanta, dans les îles de Papouasie Occidentale.
X. f. flaviventer - Salawati et Misool (Papouasie Occidentale) et presqu'île du Vogelkop.
X. f. meyeri - Yapen Island, dans la baie de Geelvink.
X. f. philemon - nord de la Nouvelle- Guinée, de Mamberamo jusqu'à la péninsule de Huon.
X. f. madaraszi - nord-est de la Nouvelle-Guinée (de la baie de l'Astrolabe jusqu'à la péninsule de Huon).
X. f. saturatior - îles Aru, sud de la Nouvelle-Guinée, îles du détroit de Torres (Saibai, Boigu et Daru).
X. f. visi - sud et sud-est de la Nouvelle-Guinée, du golfe de Huon et du golfe de Papouasie jusqu'à la baie de Milne.
X. f. spilogaster - îles Trobriand et archipel d 'Entrecasteaux (Goodenough, Fergusson et Normanby), au large de la Nouvelle-Guinée.
X. f. filiger - nord-est du Queensland (péninsule du cap York en direction du sud jusqu'à la rivière Edward).
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Les méliphages à ventre fauve ne sont pas globalement menacés, ils sont même abondants et omniprésents dans les forêts pluviales de basse altitude. Dans les régions de montagne, ils sont relativement rares. Dans les îles du détroit de Straits, ils sont plutôt communs. Dans l'Australie voisine, selon les derniers recensements, ils semblent peu répandus.
Références utilisées
- Hanbook of the birds of the world - Vol 15, del Hoyo J., Elliott A. Christie D.
- ARKive, Christopher Parsons
- Avibase, Lepage Denis
- Birds in backyards, Birds Australia and Australian Museum
- HBW Alive,
- IOC World Bird List (v14.2), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes