Moqueur gorge-blanche
Ramphocinclus brachyurus - Martinique Thrasher
Identification
Cet oiseau ne peut être confondu avec aucune autre espèce vivant dans la même aire de distribution. Chez l'adulte, le front, le capuchon, la nuque, les couvertures alaires, le dos et le croupion forment un ensemble brun noirâtre qui prend une légère nuance roussâtre sur le bas du dos et le croupion. Les primaires, les secondaires, les tertiaires et les rectrices sont également brun noirâtre. Les lores et les oreillons sont noir terne. Le menton, la gorge, la poitrine et le ventre sont uniformément blanc pur. Les flancs soit brun noirâtre, la zone anale brun foncé. Les iris affichent une teinte rouge ou brun rougeâtre. Le bec est noir avec une tache brune à la base de la mandibule inférieure. Les pattes sont vert foncé.
Les juvéniles sont entièrement brun chaud. Ils acquièrent une tache couleur crème sur la poitrine lorsqu'ils prennent de l'âge.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- Martinique Thrasher,
- Cuitlacoche pechiblanco,
- debulhador-de-peito-branco,
- Weißbrust-Spottdrossel,
- fehérmellényű csúfolórigó,
- Witborstspotlijster,
- Mimo pettobianco,
- vitbröstad härmtrast,
- Hvitbrystspottefugl,
- drozdec bieloprsý,
- drozdec běloprsý,
- Martiniquerøddrossel,
- valkorintamatkija,
- mim de les Petites Antilles,
- skrzeczek,
- Белогрудый пищуховый пересмешник,
- ムナジロツグミモドキ,
- 白胸嘲鸫,
- vitbröstad härmtrast,
- 白胸旋木鶇,
Voix chant et cris
Habitat
On trouve le moqueur gorge-blanche sous deux formes distinctes : la race nominale R.b. brachyurus vit dans l'île de la Martinique où elle est restreinte à une petite parcelle d'environ 5 kilomètres carrés dans la péninsule de la Caravelle.
Comportement traits de caractère
Cet oiseau passe beaucoup de temps à terre. Il recherche sa nourriture dans la litière de feuilles qu'il balaie énergiquement avec des mouvements latéraux du bec.
Il cueille également des baies dans le feuillage des arbres en voletant et agitant maladroitement les ailes. Quand il est agité, il lui arrive d'abaisser les ailes et de les contracter nerveusement mais jamais il ne les fait trembler, malgré le surnom qui lui est parfois accordé (trembleur à gorge blanche). Le moqueur gorge-blanche vit principalement en couple. Ce n'est pas un oiseau très farouche et il est assez facile à observer malgré le peu de lumière qui éclaire les sous-bois dans lesquels il vit.Alimentationmode et régime
Reproduction nidification
Le nid est une construction volumineuse en forme de coupe placée dans un arbre ou dans un arbuste entre 1 mètre 50 et 5 mètres au-dessus du sol .
La ponte comprend habituellement 2 oeufs de couleur bleu verdâtre sans la moindre tache. La période de reproduction se déroule du mois d'avril au mois de d'août. La durée d'incubation, le temps passé au nid et le détail des soins apportés par les parents aux jeunes sont à ce jour peu connus. Apparemment, les oisillons quittent le nid alors qu'ils sont encore peu experts en vol. Ils restent à proximité et continuent à être nourris au sol par les parents. Les moqueurs gorge-blanche peuvent mener à terme plus d'une nichée par saison. D'après des renseignements collectés il y a peu de temps, la reproduction est parfois coopérative. Dans ce cas, le couple de nicheurs bénéficie de l'aide de 2 ou 3 assistants qui sont issus des couvées précédentes. Ces assistants appartiennent à n'importe quel sexe.Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
La population de Martinique subit un important déclin. Le dernier recensement datant de 2003 indique que les effectifs varient entre 1300 et 2600 adultes nicheurs répartis de la façon suivante : 200 à La Martinique, 1100-2400 à Sainte Lucie. Cette espèce souffre principalement de deux menaces : la destruction de son habitat et sa prédation par des mammifères introduits par l'homme. En ce qui concerne la première menace, les humains continuent à investir dans de nouvelles infrastructures (développement des habitations, construction de routes, augmentation des surfaces cultivées, accroissement du tourisme hôtelier). La deuxième menace n'est pas la moindre. A Sainte Lucie, pas moins de cinq espèces de mammifères importés par l'homme sont susceptibles de porter atteinte à la reproduction : les rats (Rattus rattus), les souris domestiques (Mus musculus), les mangoustes (Herpestes auraupunctatus), les chats sauvages (Felis catus), et les porcs sauvages (Sus scrofa). Les mangoustes, rendues responsables du déclin, sont présentes dans toute l'île et dans toutes les sortes d'habitat. Comme les nids de moqueur sont situés à faible hauteur, elles sont censées s'en prendre assez aisément aux nichées et au oisillons.
Références utilisées
- Wrens, dippers and thrashers, Brewer David, McKay Barry Kent
- IOC World Bird List (v14.2), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes