Paradisier à bec blanc
Drepanornis bruijnii - Pale-billed Sicklebill
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Paradisaéidés
-
Genre:
Drepanornis
-
Espèce:
bruijnii
Descripteur
Biométrie
- Taille: 34 à 35 cm
- Envergure: -
- Poids: 160 à 164 g
Distribution
Identification
Ce paradisier d'assez grande taille présente un long bec en faucille et une queue assez allongée. Chez le mâle, le front, le capuchon et la région lorale sont brun sombre, les longues plumes qui surmontent les yeux forment une huppe irisée bleu-violet ou rouge-violet selon les éclairages. Le menton, la gorge et les couvertures auriculaires sont plus sombres, de couleur brun-noir velouté avec des reflets vert-feuille. La peau nue faciale est très développée et avec une nuance violacée. Il y a une petite tache circulaire bleu-violet en dessous de l'iris et au-dessus de la base de la mandibule inférieure. Le menton et le haut du dos sont brun terne, devenant brun-cannelle sur le bas du dos, le croupion et les sus-caudales.
Le dessus des ailes est brun avec des liserés plus richement colorés sur le bord de traîne des grandes couvertures, des tertiaires et des secondaires. La queue est brun-cannelle. Le haut de la poitrine présente une teinte brun-olive foncé avec un lustre vert. Les plumes pectorales sont gris-brun foncé, la rangée inférieure étant largement bordée de rouge cuivré
Les plumes grises des côtés du bas de la poitrine ont des reflets vert-feuille En dessous de celles-ci, il y a une rangée de plumes noires finement bordées de bleu. Le reste de la poitrine et le ventre sont gris foncé avec une nuance lavande. Les cuisses, la zone anale et les sous-caudales sont plus pâles. Les iris sont brun sombre, le bec est blanc-ivoire. Les pattes affichent du brun violacé.
La femelle est semblable en taille mais plus légère en poids. Elle n'a aucun lustre sur le plumage. Son dessus est semblable à celui de son partenaire, mais plus pâle et plus chamoisé. Le dessous est différent : le haut est couleur chamois, le bas à partir du ventre est plus couleur cannelle. Le menton et la gorge sont délicatement tachetés, l'abdomen est barré de brun noirâtre.
Les juvéniles ne sont pas décrits. Les immatures ressemblent aux femelles adultes.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- Pale-billed Sicklebill,
- Ave del paraíso piquiblanca,
- bico-de-foice-de-bico-claro,
- Weißschnabel-Paradieshopf,
- barnafarkú paradicsombanka,
- Bruijns Sikkelsnavel,
- Falcibecco beccochiaro,
- vitnäbbad bågnäbbsparadisfågel,
- Gallasigdnebb,
- rajka bledozobá,
- rajka světlezobá,
- Lysnæbbet Seglnæb,
- kirjokäyränokka,
- ocell del paradís becblanc,
- pyszałek jasnodzioby,
- Белоклювая серпоклювая райская птица,
- Paruh-sabit paruh-putih,
- シロカマハシフウチョウ,
- 淡嘴镰嘴风鸟,
- 白嘴鐮嘴天堂鳥,
Voix chant et cris
Le cri de reconnaissance du mâle est composé d'une série de sifflements profonds, plaintifs et musicaux, chaque note étant montante et descendante, il est précédé et suivi par plusieurs gargouillements ou toussements qu'on peut retranscrire ainsi : "wik-kew, kwéér, kwéér Kor kor kor" et qui portent à très grande distance.
Lorsqu'ils recherchent leur nourriture, ces oiseaux émettent un "whehn" calme et interrogatif qui est semblable à celui de nombreux autres membres de la famille.
Habitat
Les paradisiers à bec blanc fréquentent les forêts pluviales de plaine, y compris les zones boisées qui ont subi d'importantes transformations.
On les trouve également dans les parcelles qui supportent un abattage sélectif dans les régions de collines calcaires. Ces oiseaux vivent du niveau de la mer jusqu'à 180 mètres d'altitude.
Comportement traits de caractère
Les paradisiers à bec blanc recherchent surtout leur nourriture dans la canopée, mais ils accèdent aux étages inférieurs et aux sous-bois dès qu'il s'agit de se joindre aux bandes mixtes composées d'autres paradisiers et de pitohuis.
Les paradisiers à bec blanc sont considérés comme des oiseaux sédentaires. Néanmoins, ils sont actifs et ils se déplacent dans un espace géographique qui peut mesurer jusqu'à 15 hectares.
Alimentationmode et régime
Le paradisier à bec blanc consomme principalement des fruits (en particulier des drupes) et des arthropodes. Il semble que son régime soit plus frugivore que celui de son proche cousin le Paradisier d'Albertis (Drepanornis albertisii).
Reproduction nidification
D'après l'examen de l'appareil génital de ces oiseaux, la saison de reproduction se déroule probablement en novembre.
Les parades ont lieu au moins en août. Les paradisiers à bec blanc sont polygames, le mâle solitaire émet son chant de parade à partir d'un ou de plusieurs perchoirs. Après l'accouplement, la femelle construit seule le nid. Le mâle adulte est territorial, il occupe un espace exclusif qu'il entretient, qu'il défend et qu'il utilise à la fois comme aire de parade et comme lieu pour rechercher sa nourriture. Il parcourt quotidiennement sa propriété, chantant et accomplissant des rituels pour bien se démarquer des mâles voisins et concurrents.
La parade comporte une posture statique au cours de laquelle il agite les plumes de sa poitrine et de ses flancs, déploie sa queue et ouvre la bouche. Elle n'est cependant pas décrite dans son entier. Dans une autre posture avérée, le mâle se tient de façon rigide, dresse les courtes plumes de sa poitrine, étale sa queue en éventail et ouvre les longues plumes de ses flancs comme une large robe de ballerine, gardant cette pose pendant un temps qui peut durer jusqu'à 10 secondes et accomplissant des grincements avec son bec. Il n'y a pas d'autres informations : le mode de construction du nid par la femelle et la taille de la ponte sont pour l'instant inconnus.
Distribution
Les paradisiers à bec blanc sont endémiques de Nouvelle-Guinée. Leur aire de distribution couvre la côte est de la baie de Geelvink, dans le nord de l'île et se poursuit jusqu'à la plaine alluviale de la Sepik en passant par Lakeplain, Idenburg et Vanimo.
Bien qu'elle soit proche du Paradisier d'Albertis, cette espèce est considérée comme monotypique.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
D'après le Handbook des oiseaux du Monde, cette espèce n'est pas globalement menacée. Elle a cependant un territoire très réduit dans le nord de la Papouasie Occidentale et ses mœurs sont insufisamment connues.
Elle peut être répandue à localement commune, même dans les forêts qui subissent l'abattage. Les populations sont probablement en déclin compte-tenu de la perte d'habitat et de la dégradation des forêts de plaines. Tout le territoire subit la pression que provoque l'exploitation commerciale du bois.
Références utilisées
- Handbook of the birds of the world Vol.14, josep del Hoyo
- Avibase, Lepage Denis
- BirdLife International, BirdLife International
- HBW Alive,
- Wikipedia (English version),
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes