Paradisier splendide

Astrapia splendidissima - Splendid Astrapia

Systématique
  • Ordre
    :

    Passériformes

  • Famille
    :

    Paradisaéidés

  • Genre
    :

    Astrapia

  • Espèce
    :

    splendidissima

Descripteur

Rothschild, 1895

Biométrie
  • Taille
    : 37 à 39 cm
  • Envergure
    : -
  • Poids
    : 108 à 151 g
Distribution

Distribution

Identification

Paradisier splendide
♀ adulte

Ce paradisier de moyenne taille possède une très longue queue graduée qui mesure souvent plus de 20 centimètres. Le mâle de la race nominale a un capuchon, une nuque et un manteau vert jaunâtre brillamment irisé. Le menton et la gorge sont bleu-vert métallique, avec des reflets bleu à violet selon les différents éclairages. Le dos présente un velours noir plus ou moins nuancé de rouge-magenta. Le croupion et les sus-caudales sont noir terne. Le dessus des ailes affiche une couleur brun grisâtre avec un bord de traîne bleu-violet à proximité des primaires. Les rectrices sont brun noirâtre, mais les 4 paires intérieures ont un apport plus ou moins variable de blanc et la paire centrale a de larges pointes noires en forme de spatule.
Le dessous de la gorge est recouverte par une large bavette rouge-cuivre irisé qui s'amincit au fur et à mesure qu'elle remonte le long de la poitrine, des côtés de la face et atteint le dessous de l'œil. Le reste des parties inférieures est vert foncé avec de fortes irisations vert-citron sur les côtés se la poitrine. Les cuisses, la zone anale et les sous-caudales sont brun noirâtre sans éclat. Les iris sont brun sombre, le bec noir brillant. Les pattes varient du rose-chair au gris-plomb.
Les femelles sont plus petites et ont un plumage radicalement différent. La tête, la nuque et la gorge sont noir brunâtre avec un lustre vert bleuâtre. Les parties supérieures et le dessous jusqu'à la poitrine sont brun noirâtre terne. Le reste des parties inférieures est barré de brun et de chamois. Les juvéniles sont comme les femelles mais le plumage est doux et ébouriffé, plus terne et moins noir sur le dessus, moins roux sur le dessous. Le menton, la gorge et la poitrine sont plus gris. Les immatures ressemblent par bien des aspects aux adultes femelles.
La race helios est plus grande que la nominale. Le mâle adulte a un capuchon, un cou et un collier dorsal plus bleuâtres et moins vert doré. La femelle a un dessus plus sombre.

Indications subspécifiques 2 sous-espèces

  • Astrapia splendidissima splendidissima (wc New Guinea. western sector of the Western Range.)
  • Astrapia splendidissima helios (wc, ec New Guinea. c Snow Mts to Victor Emanuel Range.)

Noms étrangers

  • Splendid Astrapia,
  • Ave del paraíso espléndida,
  • astrápia-esplêndida,
  • Prachtparadieselster,
  • pompás paradicsomszarka,
  • Prachtastrapia,
  • Astrapia splendida,
  • praktastrapia,
  • Stasparadisfugl,
  • rajka varechárka,
  • rajka překrásná,
  • Pragt-paradisskade,
  • smaragdiparatiisiharakka,
  • ocell del paradís esplèndid,
  • astrapia słoneczna,
  • Великолепная астрапия,
  • Astrapia cemerlang,
  • フトオオナガフウチョウ,
  • 华丽长尾风鸟,
  • 光彩長尾天堂鳥,

Voix chant et cris

Le mâle produit un "to-ki" nasal semblable à un bourdonnement d'insecte, la seconde note étant descendante. La femelle délivre un "teek-teek" assez similaire. Le reste du répertoire est composé d'un "jeet" pathétique, d'un "tch tch tch" étrange et sonnant ainsi que d'un "gree" sec rappelant le cri d'une grenouille. On peut aussi entendre une sorte de jappement ou de glapissement caractéristique.

Habitat

Les astrapies ou paradisiers splendides fréquentent les forêts de montagne et les boisements subalpins jusqu'à la limite de la ligne des arbres. On les trouve aussi à la lisière des arbres et dans les peuplements secondaires qui y sont associés, entre 1 750 et 3 450 mètres d'altitude. Leur habitat préférentiel se situe principalement de 2 100 à 2 700 mètres.

Comportement traits de caractère

Il n'y a aucune description des parades nuptiales. Michael Everett, dans son magnifique ouvrage sur les oiseaux de paradis suggère que la cape qui recouvre l'arrière du cou est sans doute déployée et joue un rôle essentiel dans la séduction de la femelle. Après l'accouplement, cette dernière se sépare de son séducteur, construit le nid et s'occupe seule de la nichée.

Alimentationmode et régime

Les astrapies splendides consomment surtout des fruits, mais ils ingurgitent aussi des animaux tels que les arthropodes, les grenouilles et les lézards. Ils prospectent à tous les niveaux de la végétation, de la canopée jusqu'au sous-bois et ils attrapent leurs proies sur les troncs et sur les branches recouverts de mousse. Ils recherchent leur nourriture en solitaire, mais aussi en couples et en trios.

Reproduction nidification

La construction du nid a lieu en mars, les œufs sont pondus en octobre et les oisillons sont visibles en novembre. Les juvéniles sont nombreux au mois d'août. Le système de reproduction n'est pas bien bien connu mais l'observation de 4 mâles en train de chanter sur un perchoir exposé à une distance régulière les uns des autres près du sommet d'un grand arbre suggère que ces oiseaux établissent un système de lek. On pense en effet que les mâles sont polygames et qu'ils tentent par leurs parades de séduire un grand nombre de partenaires. Il n'y a pas d'autre information.

Distribution

Les astrapies splendides sont endémiques de l'ouest de la Nouvelle-Guinée, dans les monts Weyland, mais la limite orientale de leur aire de distribution n'est pas connue précisément. Ces oiseaux sont parfois considérés comme monotypiques, mais la plupart du temps, la race helios est reconnue comme suffisamment différente pour figurer comme une authentique sous-espèce. Généralement, les astrapies splendides sont donc divisées en 2 sous-espèces : A. s. splendidissima, la race nominale (mont Weyland et chaîne Charles-Louis en direction de l'est jusqu'aux lacs Wissel, dans l'ouest de la Nouvelle-Guinée). - A. s. helios (de l'est des lacs Wissel jusqu'aux monts Hindenburg et au moins jusqu'à la chaîne Victor-Emmanuel).

Menaces - protection

Statut de conservation IUCN
Eteint
Menacé
Préoccupation
mineure
Éteint
à l'état sauvage
Quasi
menacé
Non
évalué
EX EW CR EN VU NT LC NE

D'après le Handbook des oiseaux du Monde, cette espèce n'est pas globalement menacée. Elle occupe un espace géographique relativement réduit dans la chaîne centrale de la Papouasie Occidentale, mais elle est assez répandue et commune dans la région d'Okbap et dans les monts Star, à l'est de son territoire, entre 2 600 et 3 200 mètres d'altitudes. Les femelles s'installent à des hauteurs plus modestes, descendant jusqu'à 2 150 mètres. Dans les années 60, la demande en plumes ornementales était faible dans la vallée d'Ilaga et dans la chaîne Victor-Emmanuel. Actuellement, cet oiseau ne subit aucune menace véritablement significative.

Références utilisées

Autres références utiles

QRcode Paradisier splendideFiche créée le 02/04/2014 par
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