Perruche à ventre orange
Neophema chrysogaster - Orange-bellied Parrot
Systématique
-
Ordre:
Psittaciformes
-
Famille:
Psittaculidés
-
Genre:
Neophema
-
Espèce:
chrysogaster
Descripteur
Biométrie
- Taille: 21 cm
- Envergure: -
- Poids:
Distribution
Identification
Chez les perruches à ventre orange, le capuchon, la nuque et le manteau sont vert brillant, avec une bande frontale bleu foncé et une tache postérieure bleu plus clair qui ne va pas au-delà de l'œil.
La face et les lores sont vert jaunâtre. Il y a une très nette bande alaire verte et bleue, les vexilles internes des couvertures alaires sont vertes, les externes bleu moyen. Les couvertures primaires sont bleu foncé. Les rémiges primaires noires ont des bordures externes bleues et de fins liserés jaunes. Les secondaires ont une bordure verte.
Le dessous des ailes est bleu. La poitrine verte se fond dans le jaune-vert des sous-caudales. Le ventre est fortement taché d'orange. Le dessus de la queue est vert avec une pointe bleue. Les rectrices latérales jaunes ont des bases bleu verdâtre Le bec et les iris sont noirs, les pattes sont grises.
La femelle est plus terne que son partenaire, la bande frontale n'a qu'un ton. La tache ventrale orange est plus réduite. Chez les jeunes, la bande frontale est à peine visible. La bande alaire est très proéminente et le bec est pâle.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- Orange-bellied Parrot,
- Periquito ventrinaranja,
- periquito-de-ventre-laranja,
- Goldbauchsittich,
- narancshasú fűpapagáj,
- Oranjebuikparkiet,
- Pappagallo panciarancio,
- orangebukig parakit,
- Oransjebukparakitt,
- tráviar úhľadný,
- neoféma žlutobřichá,
- Orangebuget Græsparakit,
- tasmanianruohokaija,
- periquito de ventre carbassa,
- łąkówka krasnobrzucha,
- Золотиетобрюхий травяной попугайчик,
- アカハラワカバインコ,
- 橙腹鹦鹉,
- orangebukig parakit,
- 橙腹鸚鵡,
Voix chant et cris
En cas d'alarme, les perruches è ventre orange émettent un bourdonnement très caractéristique qui est produit par la répétition d'un double "chitter-chitter" dont la tonalité est assez rauque et métallique. Ces petits oiseaux délivrent également quelques notes sonnantes. La recherche de nourriture est accompagnée de gazouillements doux. Le cri de contact en vol est un "tzit" rude qui est lancé toutes les quelques secondes.
Habitat
Pendant la saison de nidification, les perruches à ventre orange établissent leurs sites favoris dans le végétation qui borde les rives des criques et des lagunes, dans des endroits où les étendues de laîches ou de carex s'associent aux prairies ouvertes composées de touffes emmêlées.
Ces oiseaux aiment nicher dans les taillis. Elles recherchent leur nourriture dans les landes dominées par les cyperacées (herbes à boules), surtout dans des lieux qui ont subi des incendies au cours des 15 dernières années.
Pendant la période hivernale, les perruches à ventre orange ne s'éloignent guère à plus de 10 kilomètres des côtes. On peut les observer dans les marais salants avec des salicornes du genre Salicornia et Arthrocnemum. A cette période de l'année, elles vivent aussi dans les dunes. Pendant les périodes de pénurie, ces perruches fréquentent les broussailles, les enclos, les pâtures et parfois même les cours de golf.
Comportement traits de caractère
Les perruches à ventre orange sont surtout des migrateurs nocturnes, mais leur capture par des prédateurs diurnes tels que les faucons pèlerins montre que certains déplacements interviennent aussi dans la journée. Au cours de la migration qui mènent les oiseaux de la Tasmanie jusqu'au sud de l'Australie par le détroit de Bass, la mortalité est assez importante, mais ces perruches sont capables de déployer une énergie phénoménale pour échapper aux dangers qu'elles rencontrent.
Alimentationmode et régime
Initialement au printemps, les perruches à ventre orange se nourrissent de végétaux. Elles ingurgitent surtout des graines de laîches et les parties les plus convenables des herbes du genre Boronia ou Actinotus. Au début de l'hiver, le régime, tout en demeurant végétarien, subit quelques transformations. Les perruches consomment alors des varechs pourrissants, des graines de poacées et de graminées et des plantes halophytes, c'est à dire qui sont adaptées aux milieux salins telles que les salicornes. Les chénopodes et les pourpiers de mer (atriplex) sont également de grands classiques. Les plantes introduites, telles que les roquettes de mer (Cakile maritima) sont aussi très appréciées.
Reproduction nidification
En Tasmanie, lieu unique de reproduction, la ponte se déroule en novembre et en décembre. Les perruches à ventre orange nichent dans des cavités naturelles, entre 8 et 25 mètres de hauteur dans des eucalyptus vivants (Eucalyptus nitada et moins souvent, Eucalyptus ovata). Le nid est parfois occupé pendant plusieurs années consécutives. Les liens conjugaux sont forts et durent parfois toute la vie. La ponte comprend 3 à 6 œufs qui sont couvés pendant 21 jour en captivité. Les jeunes sont nidicoles et séjournent au nid pendant au moins 5 semaines.
Distribution
Les perruches à ventre orange sont endémiques du sud de l'Australie. Elles nichent exclusivement sur la côte sud-ouest de la Tasmanie dans la ceinture de Mélaleucas. Quand la reproduction est finie, elles traversent le détroit de Bass et rejoignent le sud du continent en transitant par King Island. Pendant la période hivernale, elles occupent une multitude de petites aires morcelées dans le sud-est de l'Australie (principalement le sud-est de l'Australie Méridionale et le sud de l'état de Victoria). L'espèce est monotypique.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
D'après le Handbook des oiseaux du Monde, cette espèce est EN DANGER CRITIQUE. Dans les années 90, elle était simplement considérée comme en danger, 120 individus avant la reproduction et 170 individus après la reproduction. Le recensement de 2010 estime qu'actuellement la population globale ne dépasse pas les 50 oiseaux, soit en déclin de 12% par année.
Le destruction de l'habitat, combinée avec la concurrence par d'autres espèces pour les sites, constituent les principales raisons du déclin. Un programme de restauration prend en compte la protection des sites hivernaux.
Références utilisées
- Birds of Asia and Australia, David Alderton
- Birds of Australia, Peter Rowland
- Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal
- Avibase, Lepage Denis
- Parrots, Tony Juniper
- Parrots of the World, Joseph M. Forshaw
- HBW Alive,
- World Parrot trust,
- IOC World Bird List (v14.2), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes