Petit-duc radjah

Otus brookii - Rajah Scops Owl

Systématique
  • Ordre
    :

    Strigiformes

  • Famille
    :

    Strigidés

  • Genre
    :

    Otus

  • Espèce
    :

    brookii

Descripteur

Sharpe, 1892

Biométrie
  • Taille
    : 23 cm
  • Envergure
    : -
  • Poids
    : -
Distribution

Distribution

Description de la famille

La famille des Strigidés est une famille de rapaces à activité nocturne présents sur tous les continents à l'exception du continent antarctique. Elle comprend 26 genres et 216 espèces dont la taille va de "très petite" à "grande". Il n'y a pas de dimorphisme sexuel. Les femelles sont simplem... lire la suite

Identification

Le petit-duc radjah a été découvert à la fin du XIXème siècle, plus exactement en 1892, dans le nord de Bornéo. Il doit son nom à James BRooke, Sultan et dirigeant principal de Sarawak à cette période.
Ce hibou de taille moyenne et au plumage brun est doté de longues aigrettes. Les parties supérieures rousses et brunes sont grossièrement mouchetées, tachetées et tapissées de motifs noirs et de brun sombre. On peut apercevoir un épais collier sur l'arrière du cou et un autre plus fin sur la nuque. Les parties inférieures sont blanc-roux clair avec de grossières vermiculures ainsi que d'irrégulières et longitudinales raies sombres.
Les tarses sont totalement emplumés, les pieds sont nus. Les yeux sont jaune-orange ou jaune-chrome.
Les petits ducs roussâtres (Otus rufescens) et les petits-ducs tachetés (spilocephalus) sont plus petits et d'une nuance plus rouilleuse, avec des motifs ornementaux plus miniaturisés. Les petits-ducs de la Sonde (Otus lempiji) ont une taille assez similaire et un collier moins proéminent. Ils sont plus uniformément foncés sur le dessus, ils ont des motifs en forme de vaguelettes sur l'abdomen.
Seuls les juvéniles de la race sokolensis sont décrits : leur capuchon, leur manteau et leur dos sont sont brun-roux foncé avec avec des fines barres transversales sombres. Le dessous est roux blanchâtre avec des mouchetures rousses et des stries longitudinales . Il y de nombreux motifs en forme d'occelles chez les jeunes de la race nominale.

Indications subspécifiques 2 sous-espèces

  • Otus brookii brookii (Borneo)
  • Otus brookii solokensis (Sumatra)

Noms étrangers

  • Rajah Scops Owl,
  • Autillo rajá,
  • mocho-de-orelhas-brancas,
  • Radscha-Zwergohreule,
  • borneói füleskuvik,
  • Radjahdwergooruil,
  • Assiolo del ragià,
  • rajadvärguv,
  • Rajaugle,
  • výrik radža,
  • výreček Brookeův,
  • Hvidøret Dværghornugle,
  • valkotupsupöllönen,
  • xot rajà,
  • syczek białouchy,
  • Малайская совка,
  • Celepuk raja,
  • ラジャーオオコノハズク,
  • 拉氏角鸮,
  • rajadvärguv,
  • 蘇門答臘角鴞,

Voix chant et cris

Le chant du petit-duc radjah de la race nominale est vraiment peu connu. Les 2 seuls spécimens que l'on possède ont été enregistrés par Ost en 1929. Presque tout au début, les notes sont claires, elles sont répétées de façon monotone et ne changent pas de ton. Le chant qui sert à la communication entre les partenaires est composé de notes glissantes.
Chez les oiseaux de la race sokolensis, le chant territorial contient un roucoulement double, il est parfois émis de façon explosive et il ressemble à celui du petit-duc de Java bien qu'il soit légèrement plus bas. Ce chant est répété à intervalle de toutes les 7 à 10 secondes. Les femelles prennent l'initiative du chant, les mâles leur répondent volontiers en les imitant et en s'approchant à plus courte distance.
En cas d'alarme ou de présence d'un intrus, les mâles font preuve d'un vocabulaire plus riche composé de grognements bourrus.

Habitat

Les petits-ducs radjah fréquentent les forêts pluviales et tropicales de montagne. Ils apprécient également les forêts de nuages où ils séjournent dans les feuillages épais des étages moyens. Ces oiseaux qui préfèrent généralement les parcelles de végétation dense, vivent entre 900 et 2 500 mètres d'altitude. Toutefois, ils sont plus courants entre 1 200 et 2 400 mètres.

Comportement traits de caractère

Ces petits-ducs ne sont pas très grégaires. Au mois de juillet, les groupes familiaux sont composés des 2 parents accompagnés de leurs 2 poussins. Vivant sur une territoire réduit et insulaire, ils sont présumés être sédentaires à Bornéo et Sumatra. On ne possède pas de renseignements supplémentaires.

Alimentationmode et régime

L'estomac contient des déchets et des débris d'insectes, en particulier des coléoptères, des orthoptères (sauterelles, tettigoniidae et grillons). Les petits-ducs radjah consomment aussi des papillons et même parfois des grenouilles qui vivent dans les arbres (dendrolagues).

Reproduction nidification

Les petits-ducs radjah construisent leurs nids dans des cavités naturelles d'arbre. La ponte contient généralement 2 œufs qui sont couvés par les 2 parents pendant une période indéterminée. L'éclosion s'effectue habituellement au mois de juillet. On ne possède pas d'informations complémentaires concernant la durée de l'incubation. Les mœurs reproductives des poussins et les soins prodigués par les parents sont inconnus.

Distribution

Les petits-ducs radjah sont endémiques de l'Indonésie. Ils vivent dans les grandes îles de la Sonde. On les aperçoit principalement dans la chaîne centrale de Sumatra et dans les massifs montagneux à Brunei et entre Sabah et le sultanat de Sarawak. Leur aire de distribution est relativement réduite et mesure environ 30 000 kilomètres carrés. 2 sous-espèces sont officiellement reconnues :

O. b. solokensis - chaîne montagneuse centrale de Sumatra.
O. b. bRookii - nord-est de Bornéo, mont Dullit à Sarawak.

Menaces - protection

Statut de conservation IUCN
Eteint
Menacé
Préoccupation
mineure
Éteint
à l'état sauvage
Quasi
menacé
Non
évalué
EX EW CR EN VU NT LC NE

Le statut de cette espèce est pour le moins incertain. Néanmoins, elle est très vraisemblablement en grand danger en raison de la déforestation des régions montagneuses. Dans le nord de Bornéo, l'éclaircissement des zones boisées, l'abattage des arbres en masse et les incendies involontaires ou non sont à l'origine de graves problèmes pour les espèces forestières qui y résident. Ces techniques utilisées par les humains sont à l'origine de sévères dégradations et peut-être même d'extinction ou de disparition en ce qui concerne la race nominale. La race solokensis qui réside à Sumatra semble moins affectée. Au cas où il existerait une race javaienne de cette espèce, elle ne peut se trouver que toute à l'extrémité de l'est de l'aire. Elle serait, de toutes façons, très rare.

Références utilisées

Autres références utiles

QRcode Petit-duc radjahFiche créée le 08/12/2015 par
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