Pétrel à collier

Pterodroma brevipes - Collared Petrel

Systématique
  • Ordre
    :

    Procellariiformes

  • Famille
    :

    Procellariidés

  • Genre
    :

    Pterodroma

  • Espèce
    :

    brevipes

Descripteur

Peale, 1849

Biométrie
  • Taille
    : 30 cm
  • Envergure
    : -
  • Poids
    : 70 à 71 g
Distribution

Distribution

Description de la famille

Les Procellariidés (pétrels et puffins) sont des oiseaux marins de taille petite à grande. Tous possèdent des narines tubulaires à la base du bec. Avec leurs ailes le plus souvent longues et étroites, ils sont profilés pour des déplacements de longue distance en haute mer, profitant des vent... lire la suite

Identification

Le pétrel à collier est de petite taille, il a un plumage majoritairement gris et blanc. Il paraît bien encapuchonné et il affiche des motifs sombres sur les parties inférieures et le dessus des ailes. Cette espèce est polymorphe. En forme sombre, l'oiseau varie du noir fuligineux au gris-ardoise foncé, mais il a du blanc sur le bas de la tête et quelques taches blanchâtres sur le dessous des ailes. Le bas du manteau, les scapulaires et les sus-caudales sont gris pâle. Le bas du dessous est orné par un trait teinté de gris cendré. Le collier est noirâtre et complet. La forme claire ressemble beaucoup au Pétrel de Gould. Cependant, le bord de traîne sombre des sous-alaires est plus allongé, ce qui marque une démarcation plus importante entre les couvertures et les primaires. La forme intermédiaire affiche un collier blanc incomplet. Ses parties inférieures sont nettement blanches.
Les deux partenaires sont identiques. Les juvéniles ressemblent aux parents.

Indications subspécifiques 2 sous-espèces

  • Pterodroma brevipes brevipes (Fiji, Cook Is.)
  • Pterodroma brevipes magnificens (Banks Is.. n Vanuatu.)

Noms étrangers

  • Collared Petrel,
  • Petrel acollarado,
  • freira-de-colar,
  • Brustband-Sturmvogel,
  • örvös viharmadár,
  • Halsbandstormvogel,
  • Petrello dal collare,
  • halsbandspetrell,
  • Halsbåndpetrell,
  • tajfúnnik obojkový,
  • Halsbåndspetrel,
  • melanesianviistäjä,
  • petrell de collar,
  • petrel obrożny,
  • Коротконогий тайфунник,
  • カワリヒメシロハラミズナギドリ,
  • 领圆尾鹱,
  • halsbandspetrell,
  • 圓領圓尾鸌,

Voix chant et cris

Le pétrel à collier possède des notes et des intonations assez semblables à celles des autres espèces qui appartiennent au grand complexe des pétrels de Gould (Pterodroma leucoptera). En tout, le répertoire contient 4 cris distincts : le "ti-tii-ti "en staccato est de loin la vocalisation la plus répandue, mais on peut aussi entendre un cri bas et gémissant, un ronronnement bas et épais, ainsi qu'un "cher-cher" dont on ne connaît pas l'usage.

Habitat

Les pétrels à collier fréquentent généralement les habitats marins et pélagiques, ils s'approchent rarement des rivages et des terres intérieures excepté lorsqu'ils nichent dans les colonies. Ils se reproduisent dans les îles océaniques qui ont des versants abrupts et recouverts de forêts ou dans des petits ravins qui sont pourvus de parcelles de palmiers.
Aux îles Fidji, ces oiseaux sont capables de grimper jusqu'à 465 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Comportement traits de caractère

Les mouvements sont peu connus. On pense qu'ils sont largement sédentaires, bien que dans l'Est de son aire de distribution, ils subissent des déplacements réduits qui les font parvenir jusqu'en Nouvelle-Calédonie et Témotufi.

Alimentationmode et régime

Les ingrédients qui composent les menus des pétrels à collier ne sont pas bien renseignés. La plupart des composants rappellent ceux du régime des pétrels de Gould, c'est à dire principalement des céphalopodes, des petits poissons tels que les myctophides mais aussi d'autres vertébrés aquatiques connus sous le nom de "bouches à vibrisses" (vinciguerria) ou de "patineurs de mer" (halobates). Certaines de ses proies représentent des captures accidentelles. Une grande majorité est attrapée près de la surface ou à une faible profondeur après une immersion partielle. Les pétrels pêchent parfois en groupes interspécifiques, dans l'est du Pacifique, ils font souvent équipe avec les pétrels de Juan Fernandez (externa) et les pétrels à ailes noires (nigripennis).

Reproduction nidification

Le pétrels à collier ont des mœurs reproductives peu connues. La saison commence en février/mars au Vanuatu et au sud des Fidji ainsi qu'aux îles de Cook. Les poussins et les oisillons sont visibles au nid entre juin et septembre. Dans tous les endroits, ces oiseaux maritimes nichent en colonies dont l'activité est strictement nocturne. Les nids sont placés à terre dans des crevasses rocheuses, ou simplement sur le sol où son emplacement est dissimulé par quelques feuillages plus ou moins denses.
La ponte comprend un seul œuf de couleur blanche dont l'incubation dure probablement 6 ou 7 semaines. Au bout de 3 phases successives, les oisillons quittent leur duvet gris foncé de naissance puis il sont prêts à s'envoler au bout de 11 à 12 semaines. Il n'y a pas d'autres informations.

Distribution

Les pétrels à collier vivent dans le sud-ouest et le sud-centre de l'océan Pacifique, au large de l'est de l'Australie. Les principaux lieux de nidification sont les suivants : Vanuatu (Vanua Lava et sans doute Gaua, dans l'archipel des Banks, Erromango, Tanna et Aneityum) et les îles Fidji (Gau, Kadavu). Ils sont également présents dans les îles Salomon (Makira), aux Samoas Occidentales et aux îles Cook (Rarotonga). On les trouve aussi peut-être dans d'autres îles de la Polynésie..

Menaces - protection

Statut de conservation IUCN
Eteint
Menacé
Préoccupation
mineure
Éteint
à l'état sauvage
Quasi
menacé
Non
évalué
EX EW CR EN VU NT LC NE

Les pétrels à collier sont vulnérables. Ils sont classés comme presque menacés. La population globale est comprise entre 670 et 6 700 individus, alors qu'il y a peu d'années (2004), un recensement la fixait à 20 000 oiseaux. Ce déclin soudain peut sans doute être expliqué par la destruction des habitats convenables qui sont occupés souvent par les humains avec lesquels la cohabitation n'est pas toujours possible. Les mangoustes implantées artificiellement et les herpestidés en général sont des prédateurs redoutables.
Les effectifs sont souvent mal évalués : aux Samoas Américaines, cette espèce est confondue avec le pétrel hérault (haraldica). En Nouvelle-Calédonie, la confusion a lieu avec le Pétrel de Gould ( leucoptera).

Références utilisées

Autres références utiles

QRcode Pétrel à collierFiche créée le 26/08/2015 par
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