Sarcelle de Nouvelle-Zélande
Anas chlorotis - Brown Teal
Systématique
-
Ordre:
Ansériformes
-
Famille:
Anatidés
-
Genre:
Anas
-
Espèce:
chlorotis
Descripteur
Biométrie
- Taille: 50 cm
- Envergure: -
- Poids:
Distribution
Description de la famille
Les Anatidés sont des oiseaux de taille moyenne à grande, occupant tous les continents, excepté l'Antarctique. La famille est forte de quelque 174 espèces.
Ils sont très liés à l'eau, majoritairement aux eaux douces. Leurs pattes courtes sont palmées, ce qui constitue une adaptation à la na... lire la suite
Identification
Canard à l'aspect général sombre. Le mâle en plumage nuptial a la tête vert luisant. Les flancs et la poitrine sont brun roussâtre, le dessus marron. Il a une tache blanche à l'arrière du corps et un très fin collier blanc pas toujours visible. La femelle, les jeunes et le mâle en éclipse sont d'un brun chaud, presque uniforme. Le bec est bleu. En vol, il y a un large miroir vert à peine encadré de blanc. L'espèce se distingue de la Sarcelle rousse Anas castanea par son cercle oculaire blanc. La Sarcelle rousse présente en vol une large plage blanche au-dessus du miroir vert. Les oiseaux vivant sur les deux îles principales (Anas chlorotis) ont récemment été séparés de ceux vivant sur les îles Auckland (Anas aucklandica) et Campbell (Anas nesiotis). Les individus peuplant ces îles ne volent pas. Ce qui n'est pas le cas de 'chlorotis', encore que nous ne l'ayons jamais vue voler. !
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- Brown Teal,
- Cerceta maorí,
- marrequinha-maori,
- Neuseelandente,
- Bruine Taling,
- Alzavola bruna,
- brunkricka,
- Kobberand,
- kačica hnedá,
- čírka novozélandská,
- Newzealandsk Brunand,
- ruskotavi,
- xarxet de Nova Zelanda,
- cyraneczka rdzawa,
- Бурый чирок,
- チャイロコガモ,
- 褐鸭,
- 棕腹鴨,
Voix chant et cris
Habitat
Espèce endémique de Nouvelle-Zélande. On la trouve dans l'extrême sud du Fiordland (sud-ouest de l'île du sud) ainsi qu'en quelques points de l'île du nord.
Comportement traits de caractère
La sarcelle de Nouvelle-Zélande est très peu farouche ce qui lui a probablement joué de bien mauvais tours.
Vol
La sarcelle de Nouvelle-Zélande ne vole pas volontiers, mais elle est capable de se déplacer sur d'assez longues distances en dehors de la saison de reproduction.
Alimentationmode et régime
La sarcelle de Nouvelle-Zélande consomme des invertébrés aquatiques, tant en eau douce que saumâtre, ainsi que des débris de végétaux. Elle pâture aussi dans les prairies humides proches de l'eau.
Reproduction nidification
Oiseau des antipodes, la sarcelle de Nouvelle-Zélande a une saison de reproduction inversée par rapport aux canards de notre hémisphère. Elle s'étend de juillet à décembre. Le nid est une coupe d'herbe bien dissimulée sous les buissons proches de l'eau. La femelle pond en général 6 oeufs. Durant cette période, les oiseaux ne s'activent qu'à la nuit. Ils passent la journée sous la végétation riveraine.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
La Sarcelle de Nouvelle Zélande est classée 'en danger' par BirdLife International. Au début du XXIe siècle, la population d'oiseaux en liberté ne dépassait pas 1500 individus. Il y a aussi quelques dizaines d'oiseaux élevés en captivité dans le but de créer une population captive qui permettrait de réintroduire des sarcelles dans la nature. Malheureusement, toutes les tentatives de réintroduction ont échoué (un millier d'oiseaux ont été relâchés en vain !). La principale cause de la diminution drastique de la population est l'introduction par les colons européens de plusieurs espèces de mammifères prédateurs (mustélidés et de possums d'Australie). Les chats et les chiens sont également des prédateurs redoutables. D'autre part, si l'espèce est protégée depuis 1921, il semble bien qu'un braconnage existe en certains sites. Les ornithologues et conservateurs néo-zélandais ne sont guère optimistes et pensent que les populations vivant encore sur les deux îles principales sont vouées à l'extinction, même si, grâce à un contrôle continu des prédateurs, des succès locaux ont pu être enregistrés. Heureusement, la plus grande partie de la population vit sur l'île de la Grande Barrière, au large dans le golfe d'Hauraki. Il ne semble pas que les populations introduites sur de rares îlots débarrassés de leurs prédateurs soient viables car trop petites.
Références utilisées
- IOC World Bird List (v14.2), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes