Souimanga de Mariqua Souimanga du Marico
Cinnyris mariquensis - Marico Sunbird
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Nectariniidés
-
Genre:
Cinnyris
-
Espèce:
mariquensis
Descripteur
Biométrie
- Taille: 14 cm
- Envergure: -
- Poids: -
Distribution
Identification
Le Souimanga de Mariqua est un "petit" souimanga avec un net dimorphisme sexuel.
Le mâle possède la tête, la gorge, et le dos jusqu'au croupion y compris les scapulaires entièrement vert métallisé avec des reflets dorés sur la tête tandis que le bec, les lores et le contour des yeux sont noirs, l'iris est brun foncé. Les rectrices sont brun foncé et les deux plumes extérieures sont bordées de vert métallique. Les ailes sont brun foncé mais légèrement plus claires que les plumes de la queue. Le haut de la poitrine est marqué par deux bandes de couleurs : la base de la gorge est entourée d'une étroite bande iridescente bleu-violet foncé, en dessous une large bande mammaire est pourpre-marron. Chez la sous-espèce Cinnyris mariquensis osiris cette bande mammaire se retrouve mélangée à des plumes violettes, irisées. Le ventre, les flancs, les sous-caudales et les ailes sont noirs. Les pattes sont noires.
La sous-espèce Cinnyris mariquensis suahelicus a le bec plus court que la sous-espèce nominale.
La femelle se distingue du mâle par ses parties supérieures brunes et ses parties inférieures jaune-brun clair. Elle possède une léger sourcil blanc brunâtre est des moustaches jaune-brun contrastant avec le reste de la tête brun. Les rémiges et les rectrices sont brun beaucoup plus foncé. Les plumes extérieures des rectrices possèdent une tache blanche sur les bords extérieurs. La gorge et la poitrine sont blanchâtres ternes avec des quantités variables de stries noires assez épaisses. Le ventre teinté de jaune pâle possède également des taches brunes. Les sous-caudales sont blanc-chamois avec des stries noir-brun et blanches. Le bec et les pattes sont noirs comme chez le mâle.
Le juvénile ressemble à la femelle.
Le mâle immature se distingue de la femelle par une gorge noire ou grise bordée de blanc. Les parties inférieures sont jaunes avec de fortes stries noires sur la poitrine. Une tache bien visible se détache sur l'épaule. Les rémiges tertiaires sont teintées de brun clair, de façon plus large sur les secondaires. Les rectrices centrales sont bleu foncé brillant avec une teinte verte. Les rectrices externes sont brunes avec les bords blancs dessus et dessous.
Indications subspécifiques 3 sous-espèces
- Cinnyris mariquensis mariquensis (wc and s Angola and ne Namibia to sw Zambia, Botswana, c, s Zimbabwe, n South Africa and s Mozambique.)
- Cinnyris mariquensis osiris (Eritrea and Ethiopia to se Sudan, n Uganda and n Kenya)
- Cinnyris mariquensis suahelicus (c Uganda to c Kenya, Tanzania and ne Zambia)
Noms étrangers
- Marico Sunbird,
- Suimanga del Marico,
- nectarínia-do-marico,
- Bindennektarvogel,
- Mariqua-nektármadár,
- Maricohoningzuiger,
- Nettarinia del Mariqua,
- maricosolfågel,
- Akasiesolfugl,
- nektárovka pásavoprsá,
- strdimil mariquaský,
- Mariquasolfugl,
- viinivyömedestäjä,
- Maricosuikerbekkie,
- suimanga de Marico,
- nektarnik czarnoskrzydły,
- Зеленоспинная нектарница,
- ヒガシニシキタイヨウチョウ,
- 马里基花蜜鸟,
- maricosolfågel,
- 馬里花蜜鳥,
Voix chant et cris
Habitat
À l'identique de la plupart de ses congénères, le Souimanga de Mariqua se nourrit, se reproduit et nidifie dans les environnements de forêts claires et densément boisées des savanes, particulièrement des savanes sèches et arides d'acacias.
Comportement traits de caractère
De ce que l'on observe sur le terrain le Souimanga de Mariqua semble être un oiseau nomade dans certaines régions.
Le Souimanga de Mariqua est une espèce monogame et ce durant toute la durée de sa vie. Il s'observe seul ou en couple et c'est au sol que l'on peut l'observer lorsqu'il recherche sa nourriture. Il peut également attaquer ses proies en vol qu'il emportera ensuite dans un endroit isolé pour les découper en petits morceaux et les avaler ensuite. Le Souimanga de Mariqua possède une vision nocturne améliorée, de ce fait il peut également se nourrir la nuit ce qui lui offre une multitude de proies supplémentaires en ajoutant à ses proies diurnes les insectes nocturnes.
Vol
Les déplacements du Souimanga de Mariqua sont variés. Le vol de déplacement lors de ses trajets de migrations nuptiales, certes de courtes distances, se fait en vol direct.
Il peut pratiquer le vol stationnaire pour se nourrir du nectar des fleurs et le vol "papillon" devant la femelle qu'il courtise.
Alimentationmode et régime
Le Souimanga de Mariqua est une espèce frugivore mais aussi insectivore. Concernant les arbres, lianes ou buissons fleuris qu'il visite la liste est assez longue : il s'agit des genres Acacia, Aloe, Bauhinia, Cadaba, Callistemon, Capparis, Crotolaria, Erythrina, Geranium, Grevillea, Jacaranda, Kigelia, Kniphofia, Leonotis, Schotia, Tecoma et Thevetia.
Reproduction nidification
La reproduction du Souimanga de Mariqua s'étale sur toute l'année en fonction de ses aires de répartition.
La nidification est enregistrée en mars en Somalie ; en mai en Éthiopie ; en février, juin, août, septembre et novembre en Ouganda ; en février, septembre et octobre en Zambie ; en novembre au Botswana ; en juillet au Mozambique ; d'août à avril en Afrique du Sud et enfin toute l'année sauf août et octobre en Tanzanie et août, novembre et décembre au Zimbabwe.
À l'exception des zones où des mouvements altitudinaux et nuptiaux sont enregistrés, le mâle conserve et surveille son territoire toute l'année.
Le nid est construit par la femelle. C'est en hauteur dans la canopée des arbres, jusqu'à 8 mètres de haut que la femelle s'attèle à sa construction, sans l'aide du mâle, pendant 6 à 12 jours. Il reste protégé des prédateurs par les branches et le feuillage vert dense qui l'entoure. De forme ovale, le nid possède un petit porche fait de tiges d'herbe au-dessus de l'entrée. Ses parois épaisses sont faites de duvet blanc ou de tissus laineux et d'herbe. En plus de son emplacement, l'extérieur est décoré de matériaux sombres afin de le camoufler au mieux dans la végétation. La femelle se sert d'écorce, de graines, de fleurs et de plumes. Le tout est consolidé par des toiles d'araignées que la femelle prélève elle-même. Le nid peut être utilisé sur deux nichées dans l'année ainsi que sur plusieurs années. La femelle pont entre 1 et 3 œufs de couleur blanc-gris ou blanc verdâtre, fortement striés ou tachés de brun pâle, de noir, de gris ou de vert-olive. Elle incube seule pendant environ 13 à 15 jours. Fait rare chez cette espèce, notre femelle s'occupe entièrement du nourrissage de ses oisillons, le mâle n'interviendra qu'une fois que les jeunes auront pris leur envol. Ils restent dépendants des parents pendant plusieurs semaines, revenant au nid pour la nuit.
Le nid du Souimanga de Mariqua est parasité par le Coucou didric et le Coucou de Klaas.
Distribution
Le Souimanga de Mariqua occupe deux régions distinctes de l'Afrique. Une population se trouve de l'Érythrée à la Tanzanie. Cette aire de répartition est occupée par deux sous-espèces :
Cinnyris mariquensis osiris et Cinnyris mariquensis suahelicus
L'autre population Cinnyris mariquensis mariquensis vit en Afrique Sub-saharienne, elle s'étend de l'Angola et du sud-ouest de la Zambie à l'Afrique australe. Cette dernière population est localement commune de la Namibie au Botswana en passant par le Zimbabwe, le sud du Mozambique et le nord et le nord-est de l'Afrique du Sud. Elle est moins présente dans le sud de la Tanzanie.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Le Souimanga de Mariqua est généralement commun dans la majeure partie de son aire de répartition qui est extrêmement vaste, de ce fait il n'est pas menacé au niveau mondial et sa population est stable.
Sa présence dans plusieurs zones protégées, parcs nationaux et réserves (Awash en Éthiopie, lac Mburo en Ouganda, Shaba et Buffalo Springs au Kenya, Serengeti et Tarangire en Tanzanie, Etosha, en Namibie) lui offre un bon avenir. Il reste malheureusement à connaître les conséquences futures des sécheresses répétées dans ces zones.
Références utilisées
- Birds of the Horn of Africa, Nigel Redman
- Birds of the World, The Cornell Lab of Ornithology
- BirdLife International, BirdLife International
- African Bird Club,
- Birds of Southern Africa, Tony Roocroft
- Biodiversity explorer The web of life in Southern Africa,
- Wikipedia (English version),
- IOC World Bird List (v14.2), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes