Torquéole de Gingi Torquéole de Sonnerat
Arborophila gingica - White-necklaced Partridge
Systématique
-
Ordre:
Galliformes
-
Famille:
Phasianidés
-
Genre:
Arborophila
-
Espèce:
gingica
Descripteur
Biométrie
- Taille: 30 cm
- Envergure: -
- Poids: 253 à 320 g
Distribution
Identification
Le bec est noir, les iris sont bruns. La peau nue autour des yeux et les pattes sont rouges. Bien que les mâles soient plus grands, les 2 sexes sont semblables. Chez les adultes, le front est blanc. Le sourcil est blanc ou presque blanc avec de petites mouchetures noires. Les parties supérieures sont brun rougeâtre avec des taches noires, ces dernières étant plus larges et plus évidentes sur la nuque et sur le dos. Les couvertures auriculaires, les côtés du cou, le menton et la gorge sont roux-orange avec des mouchetures noires sur les côtés du cou. La bavette noire qui orne le bas de la gorge est séparée de la bande bande châtain qui traverse le haut de la poitrine par une fine bande blanche. Ce dispositif en trois bandes est plus marqué chez le mâle adulte que chez la femelle ou les juvéniles. Le reste des parties inférieures est gris sombre virant au blanchâtre sur le centre du ventre. Les plumes des flancs sont bordées de châtain. Les sous-caudales sont barrées de noir et de blanc. Le dessus est brun-olive avec des fines barres et des taches noires sur le croupion et les sus-caudales. Les plumes des scapulaires ont de larges liserés châtain et des pointes noires. Les plumes alaires varient du chamois-brun au gris, les différentes couvertures et les tertiaires étant nettement tachetées de noir et bordées de châtain.
L'évolution du plumage n'est pas très clair chez les juvéniles. Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'à leur plus jeune âge, les immatures des 2 sexes ressemblent à la femelle.
Indications subspécifiques 2 sous-espèces
- Arborophila gingica gingica (se China)
- Arborophila gingica guangxiensis (Guangxi. sc China.)
Noms étrangers
- White-necklaced Partridge,
- Arborófila de Fujián,
- perdiz-de-gargantilha,
- Chinabuschwachtel,
- galléros hegyifogoly,
- Ricketts Bospatrijs,
- Pernice dal collare,
- rickettsånghöna,
- Hvitpannehøne,
- kurička bieločelá,
- koroptev límcová,
- Kraveskovhøne,
- kauluspyy,
- perdiu forestal de Fujian,
- pstropiór białoczelny,
- Китайская кустарниковая куропатка,
- フッケンミヤマテッケイ,
- 白眉山鹧鸪,
- 白額山鷓鴣〔白眉山鷓鴣〕,
Voix chant et cris
Le cri territorial est une sorte de sifflement lugubre portant à une assez longue distance. Il est presque semblable à celui de la Torquéole à collier. Plus précisément, il peut être défini comme un "woop" plaintif et ascendant qui est répété pendant deux ou trois secondes. C'est aussi parfois un "co-quee" disyllabique qui est répété à grande vitesse. La variation peut s'expliquer par le fait que les couples chantent parfois en duo, les mâles produisant une série de sifflement qui vont crescendo comme ceux des coucous éperviers. Les torquéoles de Gingi communiquent principalement en soirée et en début de matinée.
Habitat
Les torquéoles de Gingi fréquentent en priorité les forêts de feuillus ou les forêts mixtes de conifères et d'arbres à larges feuilles, dans des régions de collines ou de montagnes entre 500 et 1900 mètres d'altitude. Toutefois, leur habitat privilégié se situe entre 700 et 900 mètres. Leur biotope est assez proche de celui du Tragopan de Cabot. Ces oiseaux sont confinés dans les parcelles denses dans les vallées, à proximité des cours d'eau ou le long de gorges et de petits ravins. Ils peuvent également s'adapter aux forêts secondaires parvenues à bon stade de maturité.
Comportement traits de caractère
On connaît vraiment peu de choses sur le comportement de la torquéole de Gingi. Il est probablement assez semblable à celui de la Torquéole à collier (Arborophila Torqueola). Pendant toute la journée, ces oiseaux vivent à terre dans le sous-bois épais. Le soir, ils sont très bruyants avant de former des dortoirs communs dans les arbres.
Alimentationmode et régime
Les torquèoles de Gingi sont principalement végétariennes : elles consomment surtout des fruits et des graines mais aussi parfois des insectes et des petits animaux. Au printemps et en été, ces oiseaux grimpent à des altitudes supérieures pour rechercher des fruits. A partir de l'automne, ils descendent dans les vallées pour recueillir des graines. De septembre à décembre, leur estomac contient près de 97% de graines d'arbustes (casilanopsis), près de 2% de fourmis et de chrysalides et moins d'1% de mollusques terrestres et de petits escargots.
Reproduction nidification
Les mâles commencent à devenir territoriaux à partir du mois de février. Les œufs sont déposés au mois d'avril et de mai. Le nid est situé à terre. C'est une petite dépression garnie de feuilles. Elle est souvent placée au pied d'un arbuste, d'une souche ou d'une bûche. Dans le milieu naturel, la ponte contient habituellement 5 à 7 œufs, parfois plus. L'incubation dure environ 23 jours. Après l'envol, les groupes familiaux comprennent généralement 3 oisillons en plus du couple. On ne possède pas plus d'information.
Distribution
Les torquéoles de Gingi sont endémiques de Chine. On les trouve presque exclusivement dans les provinces du sud-est. Leur aire de distribution couvre le centre du Guangxi, le nord du Guangdong, le sud du Jiangxi, l'intérieur du Fujian et le sud-ouest du Zhejiang. Leur présence est également avérée sur l'île de Taïwan, mais il semble que leur existance soit lié à une introduction dans cette région.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Cette espèce est considérée comme vulnérable. Elle doit en effet subir une dégradation sensible de son habitat sur l'ensemble de son aire de distribution. L'abattage continuel des arbres a fragmenté les populations et a détruit un grand nombre de sites de nidification. En plus de ces contraintes écologiques, cette torquéole doit également endurer la pression de la chasse. En dépit de tous ces dangers, la torquéole de Gingi est encore assez commune dans le nord-ouest du Fujian et dans certaines réserves protégées du sud du Zhejiang. La population globale est estimée par l'IUCN à moins de 10 000 individus.
Références utilisées
- Vol. 2 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliot--Jordi Sargatal
- Avibase, Lepage Denis
- Pheasants, partridges and grouses, Madge Steve
- BirdLife International, BirdLife International
- Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes