Traquet du Cap
Oenanthe pileata - Capped Wheatear
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Muscicapidés
-
Genre:
Oenanthe
-
Espèce:
pileata
Descripteur
Biométrie
- Taille: 17 cm
- Envergure: -
- Poids: 24 à 32 g
Distribution
Description de la famille
Les Muscicapidés sont des passereaux de taille petite à moyenne (10 à 20 cm de longueur). Dans un premier temps, ils regroupaient principalement les gobemouches au sens large. Mais les recherches récentes ont montré qu'il fallait leur adjoindre certains taxons appartenant jusqu'alors aux Sylvii... lire la suite
Identification
Chez la race nominale, les couleurs sont très contrastées : le capuchon, la face, les côtés du cou et la poitrine sont noirs, tranchant fortement avec le front, le sourcil, le menton et la gorge qui sont blancs. L'arrière de la nuque jusqu'à mi-croupion et les couvertures alaires présentent une belle couleur brun foncé. Le bas du croupion, les sus-caudales et les bases extérieures de la queue qui sont contiguës forment un ensemble blanc. Le reste de la queue est noir.
Les parties inférieures sont blanchâtres, excepté les flancs et la zone anale qui sont nuancés de chamois. Le bec et les pattes sont noirs. Le mâle et la femelle sont identiques. Les juvéniles n'ont pas de noir sur le haut du corps, ils ont un capuchon brun sombre et un masque facial brun noirâtre. Leur sourcil est chamoisé, leur gorge chamois clair se fondant dans les mouchetures brun-chamois de la poitrine.
La race livingstonii est plus petite que la nominale, elle présente un dessus plus sombre et la tache blanche de son front est moins développée. La race niseri a la même taille que la précédente, elle a des couleurs intermédiaires entre celle-là et la nominale. La tache blanche du front est identique à celle de la nominale.
Indications subspécifiques 3 sous-espèces
- Oenanthe pileata pileata (sw Namibia, South Africa except nw, ne)
- Oenanthe pileata neseri (s Angola, Namibia, w Botswana, nw South Africa)
- Oenanthe pileata livingstonii (c Kenya to ne South Africa and e Botswana)
Noms étrangers
- Capped Wheatear,
- Collalba capirotada,
- chasco-de-barrete-preto,
- Erdsteinschmätzer,
- földi hantmadár,
- Aardtapuit,
- Monachella pileata,
- svartbröstad stenskvätta,
- Beltesteinskvett,
- skaliarik obojkový,
- bělořit bělohrdlý,
- Sortbrystet Stenpikker,
- mustavyötasku,
- Hoëveldskaapwagter,
- còlit del Cap,
- białorzytka obrożna,
- Чернолобая каменка,
- クロエリサバクヒタキ,
- 冕䳭,
- 冕鵖,
Voix chant et cris
Le chant est souvent délivré pendant la nuit. C'est une série de phrases brèves et variables qui durent de 1 à 7 secondes. Elles sont répétées après une pause de 5 à 30 secondes. Chaque phrase consiste en un méli-mélo de trilles, de sifflements, de ronronnements et d'imitations d'autres espèces y compris d'aboiements et de bêlements de chèvres.
Le répertoire des cris comprend un "wiit" sifflé, un "suuiit" plus long et plus puissant ainsi que des clics qui sont tous utilisés en cas de danger ou d'alarme.
Habitat
Les traquets du Cap fréquentent les plaines herbeuses arides, en particulier les zones qui ont été récemment brûlées ou broutées par les troupeaux et celles qui sont pourvues de buissons épars et de termitières.
On les trouve aussi dans les broussailles semi-désertiques de karoo, dans les aéroports et dans les cuvettes qui reçoivent très peu de précipitations. Les terres labourées, les cultures, les champs de blé et les pâtures constituent également des espaces très appréciés.
Les traquets du Cap fréquentent les savanes de miombo en Angola et rarement les prairies alpestres au Malawi. En Afrique Orientale, elles se déplacent pour nicher lorsque les herbes des prairies sont en voie de disparition et que l'on assiste à une nouvelle repousse sous l'effet des pluies.
Comportement traits de caractère
Les traquets du Cap recherchent leur nourriture à terre, utilisant une suite de bonds et de mouvements vifs et rapides.
Les mouvements de populations sont assez complexes et pas toujours très bien expliqués. Dans les plaines du Kenya et de la Tanzanie, les traquets du Cap sont uniquement nicheurs et séjournent principalement du mois d'avril au mois de septembre. Les jeunes restent jusqu'en janvier. Dans la région qui va du sud-est du Zaïre jusqu'au nord de l'Afrique du Sud, les adultes sont présents du mois d'avril au mois de novembre. Les jeunes prolongent jusqu'en février. Le statut de la race niseri est plus douteux, on sait simplement qu'elle effectue des mouvements en novembre-janvier et en mai-juin.
Alimentationmode et régime
Les traquets du Cap mangent des arthropodes, en particulier des fourmis, des mouches, des locustes, des scarabées, des punaises, des abeilles, des guêpes, des araignées et des papillons.
Reproduction nidification
En raison des précipitations, la saison de nidification a un déroulement assez complexe en Afrique Orientale.
Le nid a la forme d'une coupe construite avec des herbes sèches, des feuilles et des radicelles. L'intérieur est copieusement garni avec des matériaux plus raffinés tels que du crin et des plumes. L'édifice est placé à des endroits divers, un terrier de rongeur à l'intérieur d'une berge ou sur le sol plat, un termitière, sous la traverse d'une voie ferrée ou sous l'avant-toit d'une maison ou d'un bâtiment.
La ponte comprend habituellement 3 œufs, de couleur vert blanchâtre pâle avec ou sans mouchetures rose jaunâtre. La durée d'incubation, la période de dépendance des jeunes et le soin parental ne sont pas connus.
Distribution
Les traquets du Cap sont originaires de l'Afrique Australe et Orientale, du nord-ouest du Kenya et de la Tanzanie sans discontinuer jusqu'au cap de Bonne-Espérance. Sur ce territoire de plusieurs millions de kilomètres carrés, on reconnaît officiellement 3 sous-espèces : O. p. livingstonii (centre du Kenya, en direction du sud jusqu'au nord du Botswana et de l'est de l'Afrique du Sud) - O. p. niseri (Angola et Namibie) - O. p. pileata, la race nominale (sud de la Namibie et ouest de l'Afrique du Sud).
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Cette espèce n'est pas globalement menacée, elle est même assez répandue das les montagnes du Kenya et de la Tanzanie où elle est sédentaire. Elle est également commune dans les plaines de l'Afrique Orientale. Sa densité est de 76 individus par kilomètre carré au Serengeti.
En Afrique Australe, elle est commune et même assez courante à partir de l'Angola et du sud du Zaïre jusqu'en Afrique du Sud. D'après Birdlife, l'aire de distribution mesure près de 6 millions de kilomètres carrés, la population est stable et est classée comme de préoccupation mineure.
Références utilisées
- Birds of Africa South of the Sahara, Ian Sinclair and Peter Ryan
- Birds of East Africa, C.A.W. Guggisberg
- Vol. 10 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-David Christie
- ARKive, Christopher Parsons
- Avibase, Lepage Denis
- BirdLife International, BirdLife International
- Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes