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Les Choucas des tours sont souvent confondus avec les corneilles noires ou les corbeaux freux qui font partie de la même famille des corvidés. Pourtant les choucas sont plus petits que leurs cousins. Leur plumage, non entièrement noir, mais gris sur la nuque, leur bec plus court, leur tête ronde et leur iris blanc sont des caractéristiques bien distinctifs.
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Mais, ils sont souvent mêlés dans les champs et ailleurs aux bandes de corneilles et de corbeaux qui sont si communs que personne ne leur prête plus attention, sauf lorsqu'ils logent et croassent en masse près des habitations.
Les choucas comme tous les autres corvidés, pies bavardes et geais des chênes compris, font partie, en dépit de leur taille bien plus grande, de l'ordre des passereaux, à savoir tous ces petits oiseaux qui fréquentent nos campagnes et agglomérations. En effet comme ceux-ci, les corvidés utilisent un langage corporel et vocal complexe, à défaut pour ces derniers d'être agréable. Les passereaux sont de ce fait considérés comme les espèces les plus évolués dans le genre oiseaux. Le comportement des corvidés où émergent des formes d'intelligence observables, constitue une preuve supplémentaire de leur supériorité.
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Omnivores, très grégaires et peu craintifs vis-à-vis de la présence et des activités humaines , comme les autres espèces de cette famille, les Choucas des tours s'en distinguent par leur sites de nidification. A partir de leurs origines rupestres, ils ont adopté les bâtiments des agglomérations dont ils occupent les trous et les ouvertures : clochers d'église, murailles, cheminées, bords des toits etc. Ce sont les seules corvidés cavernicoles de notre région. Pour nicher, ils ont besoin d'une loge. Un trou d'arbre fait également l'affaire.
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