Canard colvert (femelle en haut, mâle en bas)
© Didier Collin
Les canards colverts font partie, avec les foulques et les cygnes tuberculés, des oiseaux d'eau les plus connus. Ils sont présents sur les surfaces d'eau, petites et grandes, jusqu'au centre des villes. Là, rarement inquiétés, ces oiseaux ont perdu les mœurs craintives que conservent leurs congénères dans les espaces ruraux où ils demeurent des gibiers très convoités
Le public urbain a donc souvent l'occasion de les observer de près. Les mois d'hiver sont les plus propices à cet égard. Tout au contraire des passereaux, c'est en cette période de - fiançailles -, propre à toutes les espèces canards, que les mâles colverts portent leur habit le plus coloré pour séduire les femelles.
N'ayant à l'inverse pas cette obligation de plaire, celles-ci gardent toute l'année le plumage terne et mimétique qui les soustrait mieux à la vue des prédateurs ( corneilles, busards, renards, sangliers, voire brochets ) Ce besoin est très fort durant le temps de la nidification où elles sont, en même temps que toute la nichée, vulnérables en raison d'une mobilité très restreinte. Ce sont les canes qui seules couvent et s'occupent des petits. Le mâles se limitent à choisir l'emplacement du nid et de le veiller à quelques distances. Mais ce sont les mères qui assument vraiment la protection de leurs couvées. On a déjà observé de leur part des simulations de blessures à l'écart du nid pour détourner et éloigner de la progéniture une menace animale ou humaine redoutée.
Vers le début de juin commence la mue des mâles et quelques semaines plus tard celle des femelles. Il en est ainsi de toutes les espèces de canards. Ce phénomène physiologique complexe leur permet de renouveler leurs plumes usées y compris celles des ailes. Chez les oiseaux les plumes une fois atteint leur stade ultime, ne continuent plus de pousser, comme nos ongles et nos cheveux.
Pendant la formation du nouveau plumage, celui des ailes surtout, les canards sont incapables de voler durant plus de trois semaines. Au cours de cette délicate période, ils s'efforcent de se cacher le jour dans la végétation des îlots et des rives, en particulier dans les roseaux. Ils n'en sortent alors que le soir pour satisfaire leurs besoins alimentaires accentués par la dépense d'énergie due à la croissance des plumes de remplacement.
A la suite de cette grande mue les mâles perdent leurs couleurs voyantes pour ressembler davantage aux femelles. Camouflage oblige ! Ce changement, appelé éclipse, ne dure que jusqu'en automne où grâce à une mue partielle les mâles retrouvent déjà leur voyante coloration pour les prochaines parades et appariements qui culminent au mois d'octobre.
Les diverses espèces de canards sont subdivisées en canards plongeurs et en canards de surface. Les colverts avec les chipeaux, siffleurs, pilets et souchets, forment ce dernier groupe. Ces oiseaux ont notamment la caractéristique commune de recueillir pour l'essentiel leur nourriture nageant en surface et - barbotant -, tête et cou immergés. Souvent même, n'apparaît plus, dressée à la verticale, que l'arrière train triangulaire. Les plongées, mais à faible profondeur seulement, ne sont pas exclues pour trouver la nourriture composée de pousses de plantes aquatiques, racines, graines, mais aussi de mollusques, têtards et larves d'insectes. Au contraire des canards plongeurs dont l'envol nécessite un élan, ceux de surface, à l'instar de nos colverts, jaillissent directement de l'eau avec une facilité étonnante.Les canards colverts font partie, avec les foulques et les cygnes tuberculés, des oiseaux d'eau les plus connus. Ils sont présents sur les surfaces d'eau, petites et grandes, jusqu'au centre des villes. Là, rarement inquiétés, ces oiseaux ont perdu les mœurs craintives que conservent leurs congénères dans les espaces ruraux où ils demeurent des gibiers très convoités
Le public urbain a donc souvent l'occasion de les observer de près. Les mois d'hiver sont les plus propices à cet égard. Tout au contraire des passereaux, c'est en cette période de - fiançailles -, propre à toutes les espèces canards, que les mâles colverts portent leur habit le plus coloré pour séduire les femelles.
N'ayant à l'inverse pas cette obligation de plaire, celles-ci gardent toute l'année le plumage terne et mimétique qui les soustrait mieux à la vue des prédateurs ( corneilles, busards, renards, sangliers, voire brochets ) Ce besoin est très fort durant le temps de la nidification où elles sont, en même temps que toute la nichée, vulnérables en raison d'une mobilité très restreinte. Ce sont les canes qui seules couvent et s'occupent des petits. Le mâles se limitent à choisir l'emplacement du nid et de le veiller à quelques distances. Mais ce sont les mères qui assument vraiment la protection de leurs couvées. On a déjà observé de leur part des simulations de blessures à l'écart du nid pour détourner et éloigner de la progéniture une menace animale ou humaine redoutée.
Vers le début de juin commence la mue des mâles et quelques semaines plus tard celle des femelles. Il en est ainsi de toutes les espèces de canards. Ce phénomène physiologique complexe leur permet de renouveler leurs plumes usées y compris celles des ailes. Chez les oiseaux les plumes une fois atteint leur stade ultime, ne continuent plus de pousser, comme nos ongles et nos cheveux.
Pendant la formation du nouveau plumage, celui des ailes surtout, les canards sont incapables de voler durant plus de trois semaines. Au cours de cette délicate période, ils s'efforcent de se cacher le jour dans la végétation des îlots et des rives, en particulier dans les roseaux. Ils n'en sortent alors que le soir pour satisfaire leurs besoins alimentaires accentués par la dépense d'énergie due à la croissance des plumes de remplacement.
A la suite de cette grande mue les mâles perdent leurs couleurs voyantes pour ressembler davantage aux femelles. Camouflage oblige ! Ce changement, appelé éclipse, ne dure que jusqu'en automne où grâce à une mue partielle les mâles retrouvent déjà leur voyante coloration pour les prochaines parades et appariements qui culminent au mois d'octobre.
Les diverses espèces de canards sont subdivisées en canards plongeurs et en canards de surface. Les colverts avec les chipeaux, siffleurs, pilets et souchets, forment ce dernier groupe. Ces oiseaux ont notamment la caractéristique commune de recueillir pour l'essentiel leur nourriture nageant en surface et - barbotant -, tête et cou immergés. Souvent même, n'apparaît plus, dressée à la verticale, que l'arrière train triangulaire. Les plongées, mais à faible profondeur seulement, ne sont pas exclues pour trouver la nourriture composée de pousses de plantes aquatiques, racines, graines, mais aussi de mollusques, têtards et larves d'insectes. Au contraire des canards plongeurs dont l'envol nécessite un élan, ceux de surface, à l'instar de nos colverts, jaillissent directement de l'eau avec une facilité étonnante.