Cordonbleu violacé
Granatina ianthinogaster - Purple Grenadier
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Estrildidés
-
Genre:
Granatina
-
Espèce:
ianthinogaster
Descripteur
Biométrie
- Taille: 14 cm
- Envergure: -
- Poids: -
Distribution
Description de la famille
Les Estrildidés sont de petits passereaux des régions chaudes de l'ancien monde (Afrique sub-saharienne, Moyen-Orient, Asie du Sud et Océanie). Leur bec est court et conique, adapté à un régime granivore, et leurs ailes courtes et arrondies, en rapport avec la sédentarité qui prévaut dans l... lire la suite
Identification
Le Cordonbleu violacé resplendit par ses couleurs vives, et surtout le mâle qui, comme l'indique le nom spécifique, a des couleurs qui lui donnent un aspect violacé, résultant d'un mélange visuel de bleu et de roux, vu de loin. L'espèce présente en effet un dimorphisme sexuel.
Le mâle adulte a la tête et le cou cannelle, excepté un large tour d'œil bleu vif. L'œil à iris rouge sombre est entouré d'un cercle oculaire rouge également. Le bec, conique avec culmen et gonys légèrement bombés, est rouge-corail, souvent avec le culmen un peu gris. Le manteau, le dos et les ailes sont d'un brun-gris assez froid. Le croupion et les sus-caudales sont bleus. La queue est noire avec un peu de bleu à la base. Les parties inférieures sont d'un bleu-cobalt profond, avec du roux-cannelle sous forme d'un bandeau pectoral plus ou moins prononcé, et souvent sous forme de taches au niveau de la gorge, sur le bas de la poitrine et sur le ventre, avec une grande variabilité individuelle. Les pattes sont grises.
La femelle adulte a les parties supérieures identiques à celles du mâle. Elle se distingue de lui avant tout à l'absence de bleu sur les parties inférieures, mais aussi à moins de bleu autour de l'œil. La teinte roux cannelle de la tête gagne les parties inférieures, surtout la poitrine et les flancs qui prennent un aspect ponctué/barré de clair, et souvent la gorge et le ventre sous forme de taches, là encore avec une grande variabilité individuelle. Ventre et sous-caudales peuvent être blancs. Le reste comme chez le mâle.
Le juvénile est semblable à la femelle, mais son plumage est plus terne. Le roux-cannelle vif est remplacé par un chamois roussâtre uniforme. Le tour de l'œil est blanchâtre à blanc bleuté. Le bec est assombri. Comme chez le Cordonbleu à joues rouges, on observe une mue partielle de la tête à un très jeune âge. Lorsque la tête devient adulte d'aspect, la mandibule supérieure est encore noire et l'inférieure rouge-orange. Le reste du plumage est encore au stade juvénile.
Il existe des variations individuelles considérables et de nombreux plumages intermédiaires.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- Purple Grenadier,
- Granadero oriental,
- granadeiro-púrpura,
- Veilchenastrild,
- bíbormellű pillangópinty,
- Blauwbuikgranaatastrild,
- Granatino viola,
- violastrild,
- Purpurastrild,
- motýlik modrobruchý,
- motýlek modrobřichý,
- Violbuget Granatastrild,
- kobolttipeippo,
- bec de corall porpra,
- motylik niebieskobrzuchy,
- Фиалковый астрильд,
- ムラサキトキワスズメ,
- 紫蓝饰雀,
- violastrild,
- 紫藍飾雀,
Voix chant et cris
Les cris consistent en la répétition rapide de notes aiguës comme "tsit, psit, tit" et variantes. Avec l'excitation, l'émission peut approcher le trille. On peut noter aussi des "sit" suraigus. L'alarme est un cliquetis aigu. Le chant est un babil mélodieux et varié se terminant souvent par un trille. Ce chant n'est pas sans rappeler celui de notre Linotte mélodieuse. Les deux sexes chantent.
Chaque mâle possède son propre répertoire. Il existe également des variations géographiques.
Habitat
Le Cordonbleu violacé vit et niche dans les zones arides à semi-arides du niveau de la mer à 1 600 mètres d'altitude en Éthiopie et jusqu'à 2 300 mètres en Afrique de l'Est. Son habitat comprend des buissons épineux, des bosquets d'acacias, des forêts ouvertes avec des milieux herbacés et même des zones de cultures. Il apprécie particulièrement les aloès et parfois les buissons plus dégagés.
Comportement traits de caractère
Le Cordonbleu violacé est pacifique en dehors de la saison de reproduction, pour autant il peut devenir agressif en présence des Cordonbleus à joues rouges, parfois même mais plus rarement avec d'autres Estrildidés présents sur la même aire.
Il se nourrit au sol près des bosquets et en sous-bois, habituellement seul ou en couple mais peut former de petits groupes. L'espèce est strictement sédentaire. Mâle et femelle chantent à tue-tête se répondant parfois d'un perchoir à l'autre.
Alimentationmode et régime
Le Cordonbleu violacé se nourrit au sol de petites graines de graminées, d'insectes, de termites et de petites araignées.
Reproduction nidification
La saison de reproduction coïncide avec la saison des pluies. Le mâle territorial, muni d'une brindille ou d'une plume dans le bec, séduit la femelle en sautillant autour d'elle.
Les jeunes sont nourris principalement d'insectes. Arrivés au stade d'envol, à 21 jours, les parents les appellent à l'extérieur du nid avec de la nourriture au bec. Ces derniers restent dépendants des adultes pendant deux semaines. Les adultes peuvent élever trois nichées par an.
Sensible et sujet au stress, le Cordonbleu violacé peut abandonner le nid au moindre dérangement. Il a été prouvé que l'espèce pouvait être parasitée par la Veuve de paradis.
Distribution
L'espèce est résidente dans sa zone de distribution est-africaine qui concerne principalement 4 pays, Éthiopie, Somalie, Kenya et Tanzanie, et marginalement le Soudan du Sud et l'Ouganda. L'aire est fragmentée et calquée sur la répartition des biotopes adéquats.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
L'espèce est commune et n'est globalement pas menacée.
Références utilisées
- Finches and Sparrows, Peter Clement
- Birds of East Africa: Kenya, Tanzania, Uganda, Rwanda, Burundi, Terry Stevenson, John Fanshawe
- Birds of the Horn of Africa, Nigel Redman
- HBW Alive,
- Finch Information Center,
- xeno-canto, Sharing bird sounds from around the world,
- IOC World Bird List (v14.2), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes