Hirondelle à queue courte
Psalidoprocne nitens - Square-tailed Saw-wing
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Hirundinidés
-
Genre:
Psalidoprocne
-
Espèce:
nitens
Descripteur
Biométrie
- Taille: 11 cm
- Envergure: -
- Poids: 8 à 11 g
Distribution
Identification
C'est la plus petite des hirondelles africaines du genre Psalidoprogne. Les parties supérieures, y compris les couvertures alaires sont brun foncé avec des reflets huileux verts mais le front, le capuchon et la nuque sont légèrement plus ternes que le reste du dessus. Les lores sont noirs, les couvertures auriculaires brunes. Le menton, la gorge et les joues présentent une nuance plus gris-brun et n'ont pas de lustre. La poitrine, l'abdomen, les flancs et les sous-caudales ont une irisation vert foncé qui est très nette sur le ventre et sur les flancs.
Le desous des ailes et les axillaires sont gris-brun avec à peine un peu de lustre. Les primaires et les secondaires sont brun noirâtre avec de faibles reflets. Les tertiaires sont semblables au dos. La queue se termine en carré, elle est brun noirâtre ave des reflets bleus violacé , en particulier sur la paire de rectrices centrales.
Le bec est noir, les iris bruns. Les pattes et les doigts sont noirâtres.
Les sexes sont identiques, toutefois les femelles n'ont pas de denture sur les filets externes de la 1ère primaire. Les juvéniles ont un plumage terne, moins lustré que les adultes.
Indications subspécifiques 2 sous-espèces
- Psalidoprocne nitens nitens (Guinea to c DRCongo and nw Angola)
- Psalidoprocne nitens centralis (ne DRCongo)
Noms étrangers
- Square-tailed Saw-wing,
- Golondrina colicuadrada,
- andorinha-rabicurta,
- Grünglanzschwalbe,
- Junglekamzwaluw,
- Rondine serrata codaquadra,
- tvärstjärtad svala,
- Korthalesagsvale,
- lastovička tupochvostá,
- vlaštovka západoafrická,
- Rethalet Skovsvale,
- pikkunokipääsky,
- oreneta cuaquadrada,
- żałobniczka równosterna,
- Блестящая африканская ласточка,
- カクビクロツバメ,
- 方尾锯翅燕,
- 方尾凹翅燕,
Voix chant et cris
Habitat
Les hirondelles à queue courte ont un habitat qui se limite presque exclusivement aux forêts. A l'intérieur de celles-ci, on les trouve dans les clairières, à proximité des zones récemment brûlées. On peut également les observer dans les villages, aux environs des terres cultivées et des rivières ou parfois au-dessus de la cime des arbres. Les hirondelles à queue courte fréquentent à la fois les forêts pluviales primaires et les boisements secondaires parvenus à un bon stade de maturation. Dans ce dernier habitat, elle remplace l'Hirondelle hérissée (Psalidoprogne prisoptera).
Comportement traits de caractère
Le vol est lent, composé de petites palpitations. Les périodes de vol alternent avec les périodes où cet oiseau est perché sur des petits arbustes.
L'hirondelle à queue courte est grégaire, on peut l'observer en petites bandes qui se nourrissent au-dessus des clairières ou de la canopée. Les couples nichent en petites colonies.
Des parades nuptiales ont pu être observées. Au cours de celles-ci, un oiseau peut interrompre son vol en maintenant ses ailes de façon rigide et légèrement en-dessus de l'horizontale. Un second oiseau approche alors en faisant vibrer ses ailes bruyamment et en déployant sa queue. Ce dernier évolue au-dessus et en-dessous de son partenaire, le rejoignant jusqu'à lui toucher le bec et en produisant des cris.
Alimentationmode et régime
Le régime de cet oiseau n'est pas bien connu. Comme la plupart des hirondelles, il consomme principalement des insectes comme les petits coléoptères et les fourmis volantes. Il est connu pour ingurgiter des insectes xylophages de la famille des bostrichidés et des mouches. Il est particulièrement friant de fourmis volantes et de termites dont il pille les essaims.
Reproduction nidification
Les limites de la saison de reproduction ne sont pas clairement établies mais il semble bien que celles-ci coïncident étroitement avec la fin de la saison sèche et le début de la saison des pluies.
Dans la partie occidentale et centrale de son aire, les nids sont plus nombreux en janvier et en juillet-août. Au Zaïre, la saison de reproduction se déroule plutôt de juillet à septembre. Au Liberia, les femelles sont en condition de se reproduire en août et septembre. Au Gabon, la saison des nids intervient de juillet à novembre puis en mars.
Comme site de nidification, ces hirondelles utilisent en priorité des trous qui ont été creusés dans des berges sablonneuses ou argileuses, des talus qui bordent des rivières ou des pièges à fosse qui servent habituellemnt à la capture de petits animaux Le tunnel creusé par les oiseaux eux-mêmes mesurent entre 30 cm et 2 m de long, il est incliné vers le haut et il s'élargit dans sa partie terminale, formant une chambre de ponte dans laquelle le nid est bâti. Ce dernier est construit principalement avec des matériaux comme les mousses ou les lichens. La ponte comprend généralement 2 œufs de couleur blanche, longs et pointus, mesurant environ 20 mm sur 13.
Parfois la chambre contient 4 œufs, résultat de la ponte de 2 femelles. La durée d'incubation et le séjour au nid sont inconnus, comme chez la plupart des espèces cavernicoles.
Distribution
Cette espèce est confinée dans l'ouest du continent africain. La race nominale nitens vit de la Sierra Leone jusqu'au sud du Nigeria. Son aire de distribution se poursuit vers le sud jusqu'au Cameroun, au Gabon, jusqu'à l'embouchure du fleuve Congo à la limite occidentale du Zaïre. La race centralis est rencontrée dans le nord et l'est du Zaïre.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
L'hirondelle à queue courte a une distribution très locale, elle est généralement peu commune sur l'ensemble de son territoire. Elle est cependant assez courante dans les forêts du Cameroun et elle peut être localement abondante au Ghana et au Gabon. Sa densité dépend beaucoup de l'abondance des sites naturels car elle ne profite pas des structures artificelles créées par l'homme, comme le font de nombreuses espèces d'hirundinidés. D'après Birdlife, son aire de distribution mesure plus de 2 millions de kilomètres carrés mais la population, quoique stable, n'est pas quantifiée. Classée comme de préoccupation mineure.
Références utilisées
- Birds of East Africa, C.A.W. Guggisberg
- Swallows and Martins, Angela Turner
- Vol. 9 - Handbook of the Birds of the world, Josep del Hoyo - Andrew Elliot - David Christie
- Avibase, Lepage Denis
- BirdLife International, BirdLife International
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes