Moucherolle écarlate
Pyrocephalus rubinus - Scarlet Flycatcher
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Tyrannidés
-
Genre:
Pyrocephalus
-
Espèce:
rubinus
Descripteur
Biométrie
- Taille: 14 cm
- Envergure: -
- Poids: 12 à 15 g
Longévité
5 ans
Distribution
Description de la famille
La famille des Tyrannidés est une famille exclusivement américaine, la plus vaste et riche en espèces du continent.
Elle groupe des espèces de taille très petite (le plus petit passereau est un Tyrannidé) à moyenne. Ecologiquement, les Tyrannidés sont très divers et occupent des places ten... lire la suite
Identification
Le Moucherolle écarlate mâle est probablement l'oiseau qui, dans la famille, a la couleur la plus éclatante. Il a la tête d'un rouge vif avec un trait loral sombre et un bandeau brun qui part de l'œil et gagne la nuque en passant par les parotiques. Les plumes de la calotte peuvent se hérisser en huppe. Les parties inférieures, du bec à la queue, sont du même rouge-vermillon éclatant. Les parties supérieures sont sombres, les plumes de couverture d'un brun assez chaud et les pennes des ailes et de la queue plutôt d'un brun noirâtre. L'uniformité du dessus est rompue par des liserés clairs aux couvertures et aux rémiges. L'extrémité claire des premières dessine deux fines barres alaires. La partie cachée par les ailes au repos, soit le dos, le croupion et les sus-caudales, est d'un brun plus clair et contraste avec le manteau et la queue très sombres.
L'iris est sombre, le bec et les pattes noirs.
La femelle diffère totalement du mâle. Ses parties supérieures sont d'un brun plus gris et plus clair, avec le même contraste entre le corps et le reste. La plupart des plumes possèdent des liserés clairs, ce qui participe à la clarté de l'ensemble. La queue est bordée de clair. Le menton, la gorge et le haut de la poitrine sont blancs. Cette dernière possède des stries sombres d'intensité variable mais toujours bien visibles qui évoquent notre Gobemouche gris et se propagent aux flancs. Le bas de la poitrine se colore un peu de beige et cette teinte passe occasionnellement et progressivement, chez certains individus, à une teinte roussâtre, voire rosâtre, plus ou moins vive, au niveau du ventre et des sous-caudales.
Le juvénile ressemble à la femelle, mais avec des stries et des liserés plus marqués. Le mâle immature rappelle la femelle, mais le rouge qui envahit ses parties inférieures révèle son identité.
L'espèce est monotypique.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- Scarlet Flycatcher,
- Mosquero cardenal,
- príncipe,
- Rubintyrann,
- rubinfejű tirannusz,
- Scharlaken Tiran,
- Pigliamosche vermiglio,
- rubintyrann,
- Rubintyrann,
- pamuchár tmavochrbtý,
- tyranovec rubínový,
- Rubintyran,
- rubiinityranni,
- mosquer cardenal,
- żarek rubinowy,
- rubīna tirāniņš,
- Огненный мухоед,
- ベニタイランチョウ,
- 猩红霸鹟,
- rubintyrann,
- 猩紅霸鶲,
Voix chant et cris
Quand ils recherchent leur nourriture ou quand ils font des rencontres agressives, les 2 sexes émettent des "peent", des "pisk" ou des "peep" d'une grande rudesse. Le mâle chante habituellement à l'aube. Durant les vols de parades, il communique toute la journée mais aussi le soir et peut-être la nuit. Il produit alors des "ching-tink-a-le-tink", des "p-p-pik-zee" ou des "pit-a-zee" qu'il répète à de nombreuses reprises. Le chant en vol est assez variable, cela donne des "titi'tr'e'e'é", des "t-t-ti-ti-tee-teeur" et parfois même des "pt-pt-pre-ee-see". Quand elle invite son partenaire à l'accouplement ou qu'elle fait des rencontres agressives avec des mâles non désirés, la femelle émet des "tjee-tjee-tjee". Les bavardages sont assez semblables au chant mais ils sont produits souvent avec moins de force. Des vibrements d'ailes et des claquements de bec peuvent aussi être entendus au cours des vols de parade ou des déplacements entre les perchoirs. Les migrateurs sont assez silencieux.
Habitat
Les Moucherolles écarlates fréquentent une grande variété d'habitats ouverts plus ou moins humides ou arides. Ces derniers comprennent notamment des boisements clairsemés, des clairières, des broussailles arides et désertiques, des savanes connues sous le nom de cerrados et des terres agricoles.
Comportement traits de caractère
Les Moucherolles écarlates se perchent en adoptant une posture plutôt rigide. Ils remuent souvent la queue de haut en bas. Une fois qu'ils ont localisé leur proie, ils la poursuivent dans les airs. Une autre tactique consiste à se laisser tomber à terre à partir d'un perchoir bas et à regagner ensuite ce même perchoir une fois la proie saisie.
Alimentationmode et régime
Les Moucherolles écarlates sont principalement insectivores : ils consomment des arthropodes y compris des papillons, des orthoptères (sauterelles et criquets), des scarabées (coléoptères), des termites, des abeilles et des araignées. Ils détectent leurs proies depuis un perchoir peu élevé (jusqu'à environ 10 mètres de hauteur) et les capturent au vol ou au sol.
Reproduction nidification
La saison de reproduction court d'octobre à janvier en Argentine. Pendant la période nuptiale, le mâle, huppe dressée et plumes de la poitrine hérissées, volette jusqu'à 20 ou 30 mètres au-dessus du sol puis redescend sur son perchoir.
La ponte contient 2 ou 3 œufs qui sont couvés par la femelle seule pendant 15 à 16 jours. La durée du séjour des jeunes au nid est d'une durée équivalente. Les 2 parents s'occupent des jeunes, bien que les femelles passent plus de temps au nid. Le mâle ravitaille sa compagne.
La prédation est la principale cause d'échec.
Distribution
On trouve le Moucherolle écarlate au sud-est de la Bolivie, au Paraguay et du sud-est du Brésil à l'Argentine et à l'Uruguay. Les oiseaux du sud de l'aire de reproduction sont migrateurs et se dirigent vers le nord lors de l'hiver austral et se répartissent sur une grande partie du Brésil et sur les parties amazoniennes de la Bolivie, du Pérou, de l'Équateur et de la Colombie, les Andes les séparant des Moucherolles vermillon qui se trouvent à l'ouest côté Pacifique.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Peu commune à localement commune, cette espèce ne semble globalement pas en danger. Les tendances démographiques locales ne sont pas connues.
Références utilisées
- Avibase, Lepage Denis
- HBW Alive,
- xeno-canto, Sharing bird sounds from around the world,
- IOC World Bird List (v14.2), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
partiellement réécrite le 18/06/2018 par Jean François
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