Paruline à tête cendrée
Setophaga magnolia - Magnolia Warbler
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Parulidés
-
Genre:
Setophaga
-
Espèce:
magnolia
Descripteur
Biométrie
- Taille: 13 cm
- Envergure: 16 à 20 cm.
- Poids: 6 à 15 g
Longévité
7 ans
Distribution
Description de la famille
La famille des Parulidés est une famille exclusive du Nouveau Monde. On trouve ses représentants sur les deux continents américains et sur les îles des Caraïbes. La famille est actuellement forte de 18 genres et de 119 espèces. Une espèce est éteinte. Quelques autres, insulaires ou à distri... lire la suite
Identification
Chez le mâle adulte en plumage nuptial, le front, les lores et les couvertures auriculaires sont noirs, avec un croissant sub-oculaire blanc. Le capuchon est gris-bleu avec de très fines stries noires. La nuque et les côtés du cou sont gris plus foncé. Le manteau et les scapulaires sont noirs, avec parfois des étroites bordures olive qui sont particulièrement visibles sur les plumes des épaules. Le croupion est jaune éclatant, les sous-caudales sont noires avec de fins liserés gris. Les ailes sont noires avec des bordures grises, ces dernières étant nettement visibles sur les tertiaires. Les grandes couvertures externes ont des terminaisons blanches, les grandes couvertures internes et les moyennes couvertures sont majoritairement blanches avec des petits centres noirs, ce qui forme une tache alaire bien visible. La queue est noire avec de fins liserés gris et de grosses taches blanches sur toutes les rectrices centrales.
Les parties inférieures sont jaune-rose avec de larges stries noires sur la poitrine et sur les flancs. Les couvertures sous-caudales sont blanches. Le bec est noir, les pattes noir brunâtre.
En plumage non nuptial, les mâles sont considérablement plus ternes, mais ils sont encore remarquables avec leurs plumes noires largement bordées d'olive sur la face et sur le dessus. Les stries de la poitrine et des flancs sont larges et distinctes mais le gris du capuchon est plus fade. Les couvertures sus-caudales ont de plus larges bordures grises. Le sourcil est presque absent et la tache alaire est remplacée par 2 épaisses barres
La femelle adulte en plumage nuptial est bien plus terne que son partenaire, avec un capuchon et une nuque gris pâle, un sourcil plus étroit et moins distinct, des oreillons gris mouchetés de noir et des lores blanchâtres. Un anneau orbitale complet mais vague remplace le croissant sub-oculaire blanc. Le manteau olive est orné de stries discrètes. Les grandes et les moyennes couvertures ont des terminaisons blanches qui forment de nettes barres alaires. Les stries sur la poitrine et sur les flancs sont moins proéminentes. Les sous-caudales sont principalement grisâtres avec de petits centres noires et moins de blanc en moyenne sur la queue. Exceptionnellement certains individus ont des couleurs plus éclatantes et ressemblent dans ce cas à des mâles de première année.
En plumage non nuptial, toutes les femelles adultes ont un plumage plus terne. Les stries sur le dessus et sur le dessous sont moins distinctes. Les stries de la poitrine sont remplacées par un lavis gris. Les oreillons sont plus gris, plus uniformes et s'accordent avec le reste de la tête. Le sourcil est plus ou moins absent mais l'anneau orbital est plus développé vers l'avant et vers l'arrière.
En non-nuptial, les oiseaux de première année ressemblent beaucoup à la femelle adulte, mais les stries du manteau et des flancs ont tendance à être moins marquées. Les jeunes mâles sont habituellement un peu plus brillants, avec des stries moins vagues et un peu plus de blanc sur la queue que les femelles. En plumage nuptial, les 2 sexes ont une apparence assez similaire à celle des adultes, mais les rémiges, l'alula et les couvertures primaires paraissent plus usées, si bien qu'il y a un fort contraste avec les couvertures. Les rectrices sont plus pointues que chez les adultes.
Chez les juvéniles, la tête et le dessus sont brun-olive avec de discrètes stries brun plus foncé. La plupart des parties inférieures sont chamois clair mais la poitrine est olive-brun sombre, cette couleur se poursuivant sur le ventre et sur les flancs sous la forme de vagues stries. Il y a 2 barres alaires blanchâtres. Le bec et les pattes sont chamois rosâtre.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- Magnolia Warbler,
- Reinita de Magnolia,
- mariquita-de-faces-pretas,
- Magnolienwaldsänger,
- magnólialombjáró,
- Magnoliazanger,
- Dendroica delle magnolie,
- magnoliaskogssångare,
- Magnoliaparula,
- horárik magnóliový,
- lesňáček tajgový,
- Magnoliesanger,
- magnoliakerttuli,
- bosquerola magnòlia,
- Daggarskríkja,
- lasówka magnoliowa,
- magnoliju ķauķis,
- magnolijev gozdičar,
- Магнолиевый лесной певун,
- シロオビアメリカムシクイ,
- 纹胸林莺,
- magnoliaskogssångare,
- 黑紋胸林鶯,
Voix chant et cris
Le répertoire de cris est assez développé : on peut entendre un "tship" doux et complet ainsi qu'un "tshekk" rude, grinçant et assez semblable à celui d'un viréo. Ce dernier cri est sans doute le plus courant, du moins sur les terres d'hivernage. En vol, les parulines à tête cendrée émettent un "zee" haut et bourdonnant.
Le chant est une série brève et variable de notes riches et musicales qu'on retranscrit souvent de la façon suivante "weety weety wee" ou "weety weety weety wee". La dernière note est parfois plus élevée.
Habitat
Les parulines à tête cendrée nichent dans les forêts de conifères, et plus particulièrement dans les endroits où les jeunes parcelles d'épicéas, de sapins de Balsam ou de hemlocks forment des fourrés denses.
Comportement traits de caractère
Les parulines vivent en solitaire et elles sont considérées généralement comme territoriales. En hiver, mais aussi à d'autres moments de l'année, elles se joignent aux bandes mixtes d'oiseaux insectivores qui traversent leur territoire.
Ces petits passereaux sont des migrateurs de longue distance. En automne, la plupart de ces oiseaux longent les Appalaches et la vallée du Mississippi jusqu'aux côtes du Golfe, puis ils traversent le Golfe jusqu'à la presqu'île du Yucatan. De là, ils continuent à travers l'est de l'Amérique Centrale jusqu'à leurs quartier d'hiver. Certains migrants longent les côtes du Golfe plutôt que de le traverser. Un faible nombre s'achemine par la Floride et les Antilles.
La migration de printemps emprunte l'itinéraire inverse, sauf qu'un plus grand nombre d'oiseaux longe les côtes du Golfe ou utilise une route plus orientale pour retourner en Amérique du Nord. Les parulines à tête cendrée quittent les lieux de reproduction à la fin août ou en septembre, arrivent en Amérique Centrale à partir du début octobre. La migration du retour commence au début du mois d'avril, les oiseaux arrivant sur les lieux de reproduction à la mi-mai. Les vagabonds sont présents dans tous les états de l'ouest, de la Californie jusqu'en Alaska, excepté le Yukon. Ils errent aussi dans le sud de la Floride, en Colombie, au Venezuela et
à Trinidad en hiver.
Alimentationmode et régime
Les parulines à tête cendrée se nourrissent presque exclusivement d'insectes et d'araignées, glanant à l'étage inférieur et moyen de la végétation et cherchant souvent dans les crevasses qui parcourent l'écorce des arbres. Elles pratiquent aussi le vol stationnaire pour attraper les proies qui sont dans les feuillages. Elle mènent des poursuites aériennes pour gober les insectes volants.
Reproduction nidification
Le nid est placé habituellement entre 30 centimètres et 1 mètre 70 de hauteur dans un jeune conifère, souvent un hemlock. Il a la forme d'une coupe et il est bâti avec des végétaux herbeux et des mauvaises herbes. Il est garni avec des fines radicelles et du crin. La ponte comprend 3 à 5 œufs qui sont couvés pendant 11 à 13 jours par la femelle seule. Les jeunes sont nidifuges et quittent leur lieu de naissance au bout de 8 à 10 jours.
Distribution
Les parulines à tête cendrée nichent dans le nord du continent nord-américain, du sud-ouest du Territoire du Nord-Ouest et de la Colombie Britannique jusqu'à Terre-Neuve et la Nouvelle-Angleterre. Leur aire de nidification se développe vers le sud jusqu'aux Appalaches et l'ouest de la Virginie. Ces oiseaux hivernent en Amérique Centrale, du sud du Mexique jusqu'au Nicaragua et de façon occasionnelle jusqu'au Panama. Un certain nombre passe l'hiver dans les Grandes Antilles et aux Indes Occidentales. Cette espèce est considérée comme monotypique, c'est à dire qu'elle n'est pas subdivisée en races.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Les parulines à tête cendrée sont communes, bien qu'ayant sérieusement décliné au cours des 50 dernières années.
Références utilisées
- Handbook of the Birds of the World Vol 16, Josep del Hoyo, Andrew Elliott, David Christie
- New world warblers, Curson jon, Quinn David, Beadle David
- All About Birds, Cornell Lab of Ornithology
- Animal Diversity Web, University of Michigan Museum of Zoology
- Audubon,
- Avibase, Lepage Denis
- IOC World Bird List (v14.2), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes